By: Rezo Nodwes – 21 juin 2023
L’Assemblée générale de l’OEA s’ouvre ce mercredi sur les crises en Haïti et au Nicaragua, bien que le dossier du Venezuela s’y est également glissé. Le secrétaire général de l’OEA, Luis Almagro, lors d’une conférence de presse hier, a souligné que la nation sud-américaine n’avait pas fait suffisamment de progrès pour réintégrer l’organisation.
Mercredi 21 juin 2023 ((rezonodwes.com))–
L’Organisation des États américains (OEA) abordera les crises du Nicaragua et d’Haïti lors d’une assemblée générale qui débute aujourd’hui, mercredi, à Washington et à laquelle le président ukrainien Volodimir Zelenski s’adressera à nouveau.
Les sessions se poursuivront jusqu’à vendredi dans une atmosphère marquée par les critiques adressées à l’organisation par des pays comme le Mexique, la Bolivie et l’Argentine.
Le forum régional se penchera sur la crise en Haïti sans discuter de la possibilité de déployer une force multinationale sur le territoire, en dépit des jérémiades du gouvernement de facto du Dr Ariel Henry.
Au sein de l’OEA, « il n’y a toujours pas de consensus pour soutenir concrètement ou politiquement cette force », que Washington appelle de ses vœux, ce qui ne veut pas dire qu’ils y sont opposés, a expliqué Francisco Mora, l’ambassadeur américain auprès de l’organisation, lors d’une autre conférence de presse.
Il y a « 24 ministres des affaires étrangères accrédités en tant que chefs de délégation », mais il y aura des absences, comme celles des ministres des affaires étrangères de l’Argentine, du Mexique, de la Bolivie, de la Colombie et du Brésil, qui seront représentés par des fonctionnaires de rang inférieur.
Bien entendu, les ministres des affaires étrangères du Venezuela et de Cuba, qui ne sont pas membres de l’organisation, seront également absents, tout comme le Nicaragua, qui a demandé à quitter l’OEA mais qui fait à nouveau parler de lui.