By: Rezo Nodwes -19 mars 2023
La société Police nationale d’Haïti (PNH) et les Forces armées d’Haïti (FAd’H) annoncée par le Premier ministre de facto, Dr Ariel Henry, pour juguler l’insécurité, peine à se matérialiser dans le réel. Entre temps, les gangs poursuivent leur ascension criminelle en toute impunité.
Dimanche 19 mars 2023 ((rezonodwes.com))–
Dans la République dirigée par le chef du gouvernement de facto, Ariel Henry, le récit quotidien des familles conserve les mêmes variantes et constantes constituées de cas d’exécutions sommaires, d’enlèvements et de séquestrations contre rançon.
Les victimes, généralement sont identifiées comme étant des éléments de la classe moyenne qui tentent de joindre les deux bouts, décapitalisés et contraints de trainer de longues dettes.
Les gangs armés qui opèrent à Martissant n’ont pas chômé. Face au laxisme du pouvoir et de l’absence totale de l’État dans ce quartier, des groupements criminels imposent leur loi par la normalisation du crime. Dans la matinée du samedi, des hors-la-loi affiliés au gang «5 segond» ont enlevé au moins jeunes citoyens originaires de Léogane.
Décanel Desrosiers, Wesly Leriche et Mimy Menjer ont été forcés de descendre l’autobus qui traversait la zone de Martissant à bord duquel ils se trouvaient. Pour l’heure, ils sont gardés dans des lieux de séquestration dans la 3ème Circonscription de Port-au-Prince.
Dans la nuit du dimanche, des crépitements d’armes automatiques ont troublé le sommeil des résidents de Laboule et ceux d’une partie de Thomassin. Au réveil, une situation de panique généralisée régnait dans ces quartiers en raison des détonations qui y résonnaient.
Des véhicules engagés dans le transport public et d’autres automobilistes ont du éviter des zones dominées par les tensions.
Hervé Noël
vevenoel@gmail.com