By: Rezo Nodwes – 12 janvier 2023
Les pays pour lesquels les agences onusiennes ont demandé un plan d’action mondial sont l’Afghanistan, le Burkina Faso, la République démocratique du Congo, l’Éthiopie, Haïti du monarque Ariel Henry, le Kenya, Madagascar, le Mali, le Niger, le Nigeria, la Somalie, le Soudan du Sud, le Tchad et le Yémen.
Dr. Ariel Henry, le 6 janvier 2023: « Le gouvernement est déterminé à mobiliser les ressources qu’il faut pour que, dans le courant de cette année, nous amorcions un virage significatif dans la lutte contre l’insécurité alimentaire« .
Jeudi 12 janvier 2023 ((rezonodwes.com))–Alors que le roi Ariel vient d’annoncer le 6 janvier dernier qu’ »il est du devoir du gouvernement de veiller à ce que nos compatriotes trouvent, en quantité suffisante et à des prix abordables, des denrées qui rentrent dans nos habitudes alimentaires« , une semaine plus tard, plusieurs agences des Nations Unies ont appelé à une action « urgente » pour protéger les enfants les plus vulnérables en Haiti et dans 14 autres pays d’Afrique.
Les enfants de ces 15 pays incluant Haiti, selon l’ONU, sont exposés à une crise alimentaire sans précédent qui touche déjà 30 millions d’entre eux, dont huit sont confrontés aux formes les plus aiguës et mortelles de malnutrition.
L’appel a été lancé par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Les pays pour lesquels ces agences ont demandé un plan d’action mondial sont l’Afghanistan, le Burkina Faso, la République démocratique du Congo, l’Éthiopie, Haïti du Premier ministre à vie Ariel Henry, le Kenya, Madagascar, le Mali, le Niger, le Nigeria, la Somalie, le Soudan du Sud, le Tchad et le Yémen.
La situation dans tous ces pays « pourrait se détériorer davantage d’ici 2023 », a averti M. Qu Dongyu, Directeur général de la FAO, qui a appelé à garantir la disponibilité d’une alimentation saine et abordable pour tous les jeunes enfants et les femmes enceintes.
Pour sa part, le Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, a rappelé que le risque de malnutrition est encore plus élevé chez les enfants déplacés et réfugiés.
Le risque de malnutrition est encore plus élevé chez les enfants déplacés et réfugiés.
« Nous pouvons et devons renverser cette crise nutritionnelle grâce à des solutions éprouvées pour prévenir, détecter et traiter rapidement les cas les plus graves de dénutrition infantile », a souligné Catherine Russell, directrice générale de l’UNICEF.
« C’est aussi une crise sanitaire », a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, qui a souligné que « la malnutrition entraîne la maladie et vice versa ».
Les enfants souffrant de malnutrition sévère ont un système immunitaire très affaibli et risquent davantage de mourir d’autres maladies infantiles plus courantes et de connaître des problèmes de croissance.
En outre, l’OMS souligne que la malnutrition empêche ces enfants de développer une trajectoire éducative adéquate, ce qui contribue à la persistance de la pauvreté dans les pays les plus touchés.