By: Rezo Nodwes 29 juin 2022
Avec des millions de personnes employées dans le monde entier dans la pêche et la pisciculture, la plupart dans les pays en développement, des écosystèmes marins et côtiers sains et résilients sont fondamentaux pour le développement durable (ONU Info).
Mercredi 29 juin 2022 ((rezonodwes.com))–
Malgré l’absence d’une définition universellement acceptée du terme « économie bleue », la Banque mondiale la définit comme « l’utilisation durable des ressources océaniques pour la croissance économique, l’amélioration des moyens de subsistance et l’emploi, tout en préservant la santé de l’écosystème océanique ».
Une économie bleue donne la priorité aux trois piliers de la durabilité : environnemental, économique et social. Lorsqu’on parle de développement durable, il est important de comprendre la différence entre une économie bleue et une économie océanique. Ce terme implique que l’initiative est écologiquement durable, inclusive et résiliente au changement climatique.
« L’économie bleue est essentielle pour les moyens de subsistance de notre peuple et de nos nations. Je vois [les investissements] arriver très lentement et je crois qu’il est très important que, au niveau international, nous continuions à maintenir l’attention, afin que nous puissions établir des partenariats entre la société civile et le secteur privé », a déclaré l’ancien Président des Seychelles, Danny Faure à ONU Info.
Outre la fourniture de biens et de services mesurables en termes monétaires, les récifs coralliens, les mangroves, les prairies sous-marines et les zones humides fournissent des services écosystémiques essentiels tels que la protection des côtes et la séquestration du carbone.
Les petits États insulaires en développement contrôlent 30% de l’ensemble des océans et des mers. Mais comment les PEID et le secteur privé peuvent-ils établir des partenariats équitables et responsables pour un océan durable ?
Appelant à la mise en œuvre des promesses énoncées dans les modalités d’action accélérées des PEID, connues sous l’abréviation SAMOA Pathway, et des ambitions de l’objectif de développement durable 14 (ODD14), relatif à la conservation et à l’utilisation durable des océans, les experts ont réaffirmé l’importance de la collaboration du secteur privé pour y parvenir.