By: Rezo Nodwes 3 juin 2022
Les victimes de l’insécurité ne cessent d’augmenter dans une capitale livrée aux gangs armés qui imposent la terreur. Le premier ministre facto Ariel Henry, trop préoccupé par sa participation au Sommet des Amériques, n’a aucune pensée pour les victimes et leurs proches.
Vendredi 3 juin 2022 ((rezonodwes.com))–
Des hommes armés circulant à moto ont fait feu, jeudi, au Carrefour Gérald Bataille, sur un groupe de jeunes qui, selon des témoins, vaquaient à leurs activités. Il est rapporté que trois jeunes sont décédés sur le coup et d’autres blessés ont été conduits à l’hôpital dans la soirée. Aux heures qui ont suivi le drame, des images de corps gisant dans leur sang donnaient froid dans le dos. Une vague de commentaires condamnant l’irresponsabilité des autorités policières ont afflué sur les réseaux sociaux.
Dans l’environnement limitrophe de l’attaque armée, un poste de police est établi, constate-t-on. Les agents de l’ordre présents, à quelques jets de la scène du crime, ont semble-t-il pris la fuite, lors de l’attaque criminelle, ont dénoncé des internautes révoltés par la proportion aveugle et alarmante de la violence qui enveloppe Port-au-Prince.
L’insécurité en Haïti et la situation économique désastreuse vécue par les familles plongent la société dans le désespoir.
En dépit des mobilisations orchestrées par des organisations de la société civile pour interpeller les autorités sur le contexte socio-économique intenable, les perspectives d’un horizon radieux se dissipent progressivement.
Pour Ariel Henry et son équipe de facto, la population ne fait que prêcher dans le désert.
Hervé Noëlvevenoel@gmail.com