By Rezo Nòdwès -19 avril 2022
Lula: « Le pays a besoin de paix, de quelqu’un qui puisse avoir une discussion mature sur le développement, l’emploi et l’avenir. Il n’a pas besoin d’un président qui ne parle à personne«
Mardi 19 avril 2022 ((rezonodwes.com))–Les attentes ont été confirmées. Après des mois sans donner de réponse concrète, l’ancien président du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva, a affirmé mardi qu’il participera aux élections présidentielles de cette année dans son pays, pour lesquelles il organisera un événement de lancement de campagne le 7 mai prochain.
Lors d’un entretien radiophonique avec Conexão 98 FM, le leader du Parti des travailleurs (PT) a déclaré, dans des propos repris de son compte Twitter, que « je suis habitué à participer à des élections (…) je pense que nous avons un bon bilan de gouvernements« . J’aurai le lancement de ma pré-candidature le 7 mai et ensuite je veux faire une tournée au Brésil« .
« Le pays a besoin de paix, de quelqu’un qui puisse avoir une discussion mature sur le développement, l’emploi et l’avenir. Il n’a pas besoin d’un président qui ne parle à personne », a fait remarquer le dirigeant de gauche, faisant allusion au président actuel, Jair Bolsonaro, qui cherche à se faire réélire lors des élections d’octobre.
Avec cette confirmation, Lula met fin à des mois d’incertitude, même si les experts et les partis avaient déjà considéré sa présence sur le bulletin de vote comme acquise, en raison notamment de sa très grande popularité, puisqu’il était depuis des mois le favori des sondages pour mener un nouveau mandat.
Sans aller plus loin, l’ancien chef d’Etat avait déjà montré quelques signes, comme son rapprochement avec l’ancien gouverneur et ancien candidat libéral à la présidence Geraldo Alckmin, qui a mis fin à des décennies de militantisme au sein du Parti de la social-démocratie (PSDB) pour rejoindre le Parti socialiste du Brésil (PSB), un parti allié du PT, et qui, depuis lors, fait figure de colistier de Lula sur les bulletins de vote, également dans un geste de modération de la part du leader de gauche.