By Rezo Nòdwès -29 décembre 2021
Frantz Elbé laisserait entendre mardi que « ce qui se passe à Martissant reste à Martissant, ici, c’est Gonaives », la ville conquise par Enold Joseph avec ses millions de Gourdes distribuées pour « apaiser les esprits ».
Le groupe armé « Nou se revolisyonè » basé dans le quartier de Raboto, s’opposent à l’organisation des activités officielles destinées à la célébration du 218ème anniversaire de l’Indépendance aux Gonaïves.
Mercredi 29 décembre 2021 ((rezonodwes.com))–Moins de 24 heures après l’attaque armée perpétrée contre un groupe de techniciens mobilisés pour la construction des stands – tribunes officielles -, la ville des Gonaïves a connu, mercredi, une nouvelle journée de tension. Le transport en commun, l’administration publique, les commerciales ont été fortement perturbés, rapporte la source locale.
Des hommes lourdement armés affiliés à la structure « Nou se revolisyonè », ont réitéré les appels qu’ils ont lancés antérieurement contre la présence du Premier-ministre de facto, Dr. Ariel Henry, aux festivités du 218e anniversaire de l’Indépendance d’Haïti. Ils ont troublé en début de matinée de mercredi le cours de fonctionnement des activités socio-économiques dans le centre-ville de la Cité de l’Indépendance en dégainant leurs armes, dressant des barricades de pneus enflammés sur la chaussée et contraignant les chefs de rares entreprises et détaillants à plier bagages.
Aucune intervention des forces de l’ordre pour ramener la paix n’est à signaler, contrairement aux déclarations du DG a.i de la PNH promettant de pacifier la ville, car, selon lui, « Martissant pa Gonaives ».
Des agents de la Police nationale d’Haïti (PNH), retranchés dans le Commissariat de Police de la ville, limitent leur déplacement dans l’environnement voisin du dispositif de l’institution policière. Il est à souligner que le gouvernement de facto, par l’entremise du ministre de la Défense, Enold Joseph, maintient l’organisation des cérémonies officielles dans le chef-lieu de l’Artibonite, toutefois la construction de la tribune officielle est toujours au point mort.