By Rezo Nòdwès -7 novembre 2021
Le président Sebastian Pinera fait l’objet d’une procédure de destitution constitutionnelle cette semaine au Chili
Dimanche 7 novembre 2021 ((rezonodwes.com))–Au Chili, la procédure de mise en accusation du président Sebastián Piñera, suite à la publication des « Pandora Papers », se poursuivra au Parlement chilien. Cette procédure, connue sous le nom de « destitution constitutionnelle », donne aux parlementaires chiliens le pouvoir de disqualifier et de révoquer des fonctionnaires.
L’accusation portée par l’opposition est centrée sur des présumées irrégularités dans la vente de Minera Dominga par une société appartenant aux fils de Piñera dans les îles Vierges britanniques, neuf mois seulement après son entrée en fonction pour son premier mandat en 2010.
Bien qu’un comité formé de députés ait rejeté l’accusation constitutionnelle contre le président chilien, elle sera évaluée ce lundi à la chambre basse.
Son avenir dépend désormais de la résolution qui sera décisive pour le président, qui pourrait quitter ses fonctions si la majorité des parlementaires chiliens en décidait ainsi.
Il convient de noter que dans cette affaire, Piñera a présenté sa défense par écrit la semaine dernière, arguant qu’il s’était dissocié de ses entreprises par le biais de trusts aveugles en 2009 et que ce qui a été révélé dans les documents Pandora Papers avait déjà fait l’objet d’une enquête en 2017.