By Rezo Nodwes – 7 novembre 2021
Jeudi 4 novembre 2021 ((rezonodwes.com))–
Brigitte Bardot, légende française de l’écran devenue militante des droits des animaux, a été condamnée jeudi à une amende de 20 000 euros par un tribunal de l’île française de La Réunion, dans l’océan Indien, pour une diatribe de 2019 dans laquelle elle a qualifié ses habitants de « sauvages ».
Bardot, 87 ans, a lancé l’attaque déchaînée contre les habitants de La Réunion, l’un des territoires français d’outre-mer répartis dans l’Indo-Pacifique et les Caraïbes, en réponse à ce qu’elle considérait comme leur maltraitance des animaux.
Son porte-parole Bruno Jacquelin a également été condamné à 4 000 euros par le tribunal de la ville principale de Saint-Denis de la Réunion pour son rôle dans l’envoi de la déclaration à plusieurs médias à sa demande.
Le procureur adjoint Bérengère Prud’homme a dénoncé les « propos insultants, graves et répétés visant l’ensemble des citoyens, typiques des insultes racistes ».
Bardot a écrit une lettre ouverte attaquant les insulaires pour leur traitement des animaux, décrivant les habitants comme des « sauvages dégénérés ».
Elle s’en est prise à la population tamoule hindoue de l’île pour avoir sacrifié des chèvres.
Bardot, qui est devenu célèbre dans le film de 1956 « … Et Dieu créa la femme », est devenue une figure controversée, et a également été condamnée dans le passé pour ses commentaires sur les musulmans.
La ministre française des Territoires d’outre-mer de l’époque, Annick Girardin, lui avait dit dans une lettre à l’époque après ses commentaires sur Le Reunion « que le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit ».