By Rezo Nòdwès -22 août 2021
L’ESPOIR DE RETROUVER DES SURVIVANTS SOUS DES DÉCOMBRES S’AMENUISE.
Haiti n’a pas encore fini de compter ses cadavres alors que les autorités du régime de facto du Dr. Ariel Henry s’efforcent de se montrer utiles et à la hauteur de cette tache. Ariel Henry dont le nom est cité dans un rapport de l’organisme des droits humains RNDDH, devrait se mettre à la disposition de la justice. Celui-ci doit s’expliquer sur les minutes de communication effectuées entre lui et Badio, « activement » recherché par la police pour sa présumée implication ou participation dans l’assassinat de Jovenel Moise dont le meurtre, selon New York Times, pourrait avoir un lien avec des histoires de drogue, et non politique…
Dimanche 22 août 2021 ((rezonodwes.com))–Le bilan des victimes du tremblement de terre du 14 août en Haïti s’élève à 2 207 personnes, selon un bulletin officiel publié dimanche par la Protection Civile.
Le bilan est de 18 morts de plus que le dernier chiffre officiel de 2 189, tandis que le nombre de blessés reste fixé à 12 268 et que le nombre de disparus s’élève à 344.
Le séisme de magnitude 7,2, enregistré dans le sud-ouest du pays, a détruit 52 923 maisons et en a endommagé 77 006 autres.
Les effets du séisme ont été dévastateurs dans tout le sud de la péninsule, le plus grand nombre de morts étant concentré dans la région des Cayes, la plus grande ville de la région, qui compte environ 100 000 habitants.
Selon les estimations des autorités, quelque 650 000 personnes, soit 40 % de la population des trois départements les plus touchés, ont un besoin urgent d’aide humanitaire.
Le gouvernement inconstitutionnel d’ Ariel Henry arriverait-il à inspirer confiance pour finir par se mettre à la hauteur de cette énorme tache rappelant malencontreusement la gestion de l’équipe Tèt Kale dans le détournement des fonds de reconstruction du pays, en 2011 dans des « faux » projets ?
Soulignons, bien qu’une bonne partie de l’aide soit déjà dans le pays, il est difficile d’assurer sa distribution en raison des graves dommages causés par le tremblement de terre aux infrastructures telles que les routes et les ponts. En outre, des bandes criminelles G9 et alliés fédérées par le régime PHTK de Jovenel Moise, contrôlent l’accès à certaines régions.