By Rezo Nòdwès -28 juillet 2021
Les accusés risquent plusieurs années de prison pour fraude, détournement de fonds, extorsion, blanchiment d’argent et abus de pouvoir…
Sauf en Haiti où des primes sont accordées à l’impunité et à la corruption. Que fait encore Rockfeller Vincent à la tête du ministère de la Justice ? Claude Joseph, pourquoi ne s’est-il mis pas encore à la disposition de la « justice » ?
Mercredi 28 juillet 2021 ((rezondwes.com))–Le plus grand procès pour corruption et détournement de fonds de l’histoire du Vatican a débuté mardi dans une salle des Musées du Vatican avec la comparution pour la première fois d’un cardinal comme accusé, Angelo Becciu, mais le procès a été immédiatement reporté de deux mois à la demande de la défense.
Dans la salle d’audience, le cardinal, qui a occupé le poste de substitut de la Secrétairerie d’État entre 2011 et 2018, est jugé avec un groupe de neuf accusés, dont des hommes d’affaires et des fonctionnaires de la Curie romaine. Lors de la première session du procès, le juge italien anti-mafia Giuseppe Pignatone, le président du tribunal, a accédé à la demande de la défense de disposer de plus de temps et a reporté la prochaine session au 5 octobre.
Le tribunal sera chargé de déterminer si le Saint-Siège a été escroqué par un groupe d’hommes d’affaires ou s’il s’agissait plutôt d’un système de corruption interne dirigé par des hiérarques de l’Église.
Les accusés risquent plusieurs années de prison pour fraude, détournement de fonds, extorsion, blanchiment d’argent et abus de pouvoir dans un scandale qui comprend une collusion avec l’espionnage et les paradis fiscaux et qui a laissé un trou de plusieurs millions d’euros dans les comptes du Vatican.
L’affaire représente également un défi pour le pape François, car elle révèle le manque de contrôle des finances du Vatican, pour lequel il a dû lancer une réforme interne, et met en lumière les sombres privilèges de plusieurs entités du Vatican.