By Rezo Nòdwès -28 novembre 2020
Le plus ancien prisonnier du centre de détention de Guantanamo Bay s’est rendu à sa dernière audience devant la commission de révision avec un certain espoir, ce qui a été rare pendant ses 16 années d’enfermement sans inculpation à la base américaine de Cuba.
Samedi 28 novembre 2020 ((rezonodwes.com))–L’administration du président élu américain, Joe Biden, à venir en janvier prochain, pourrait fermer la prison américaine de la base navale de Guantanamo dans l’est de Cuba, a révélé samedi le journal Stars and Stripes.
En janvier 2002, Washington a ouvert ce centre d’internement pour terroristes présumés dans cette enclave militaire, située, selon l’agence de presse cubaine Prensa Latina, « illégalement sur le territoire cubain contre la volonté du gouvernement et du peuple de l’île des Caraïbes« .
La prison était une source d’indignation mondiale face aux tortures et mutilations qui y étaient pratiquées et un symbole de l’excès de l’Amérique en réponse au terrorisme, qui, par leur acte lâche et forfaitaire du 11 septembre 2001, a endeuillé l’Amérique en traînant plusieurs centaines de milliers d’innocents dans une fin brutale.
Cependant, l’attention portée à cette question a largement disparu de l’intérêt public après que le président Barack Obama (2009-2017) n’ait pas réussi à la fermer, même si 40 hommes y sont toujours détenus.
Biden va-t-il réussir là où Obama a échoué ? Il n’est que d’attendre.
Rappelons que le plus ancien prisonnier du centre de détention de Guantanamo Bay s’est rendu à sa dernière audience devant la commission de révision avec un certain espoir, ce qui a été rare pendant ses 16 années d’enfermement sans inculpation à la base américaine de Cuba. Saifullah Paracha, un Pakistanais de 73 ans souffrant de diabète et d’un problème cardiaque, avait deux atouts qu’il n’avait pas lors des précédentes audiences : une évolution juridique favorable et l’élection de Joe Biden.