La grève des greffiers pour exiger de l’Etat haïtien, le respect des protocoles d’accord qui ont été paraphés avec les structures syndicales en ce qui concerne l’amélioration des conditions de travail des greffiers, se poursuit dans les 18 juridictions du pays. Les grévistes entament ce lundi leur deuxième semaine d’inactivité.
Port-au-Prince, le 3 aout 2020 :- Pour la deuxième semaine consécutive, les greffiers, considérés comme incontournables pour le bon fonctionnement des Tribunaux, sont en grève. Ces derniers campent sur leur position.
« Pas de question de reprendre du service tant que les autorités judiciaires ne répondent pas à nos exigences », persiste et signe le président de la l’Association nationale de greffiers haïtiens (ANAGH), Martin Ainé, lors d’une interview le lundi 3 août, à la rédaction de Vant Bef Info. Il a insisté sur l’obligation pour le gouvernement, à travers le ministre de la Justice et de la Sécurité publique, de respecter ses engagements vis-à-vis des greffiers.
Me Ainé évoque en ce sens, l’Accord de 2017, entre autres, traitant particulièrement du statut des greffiers professionnels ainsi que de la reconsidération des salaires et autres avantages sociaux. Sur ce, l’ANAGH, par la voix de son président n’entend pas lâcher prise. L’heure est venue pour qu’on résolve le problème, croit dur comme fer Me Ainé.
Entretemps, la grève des greffiers pèse lourdement sur le fonctionnement du système judiciaire. En dépit du fait que les tribunaux soient fermés depuis le 31 juillet dernier, conformément aux règlements de l’organisation des tribunaux, des avocats se plaignent du non suivi de leur dossier.