Abus de confiance : un agronome français accuse Rudolph Boulos

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By Rezo Nodwes -13 juin 2020

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Communiqué de presse : Abus de confiance de M. Rudolph Boulos envers un consultant étranger en viticulture

Samedi 13 juin 2020 ((rezonodwes.com))– Ces deux derniers mois de Février et Mars 2020, M. Rudolph Boulos a fait venir pour la troisième fois dans son vignoble l’Altagracia, rue Falaise à Croix-des-Bouquets, l’Ingénieur Agronome Jérôme Delarue, diplômé des écoles d’agronomie, viticulture et œnologie de Dijon et Bordeaux, technicien de terrain à l’international et professeur de l’UNEPH à Port-au-Prince et de l’Inue en Basse-Californie, pour une mission de conseils viticoles, cours et formations pour le personnel dudit vignoble.

M. Boulos ne souhaitant ni solliciter un visa de travail, ni offrir de contrat de travail en bonne et due forme à cet Agronome blanc depuis le début de leur collaboration, comme à bon nombre de ses employés d’ailleurs, les deux hommes se sont cependant préalablement mis d’accord sur une rémunération par chèque ou espèces de 2000 USD par mois travaillé pour un maximum de 4 mois, ainsi qu’un logement fourni par l’employeur, en l’occurrence une maison à Obléon, et la prise en charge du voyage aller-retour Ensenada-Port-au-Prince, par le biais d’échanges de courriels.

Si le voyage a bien été remboursé à M. Delarue dès son arrivée, un désaccord est survenu entre les deux protagonistes dès le 7 mars, jour de paye du mois de février pour l’Agr. Delarue, car M. Boulos a voulu réduire son salaire à 1000 USD, prétextant que l’hébergement, étant différent de celui prévu au départ, devrait être en partie pris en charge par le conseiller.

L’Agronome reprécise alors à M. Boulos que sa rémunération nette doit être de 2000 USD/mois, et l’hébergement quelqu’il soit entièrement à la charge de l’employeur.

M. Boulos décide alors d’écourter la mission à 2 mois, mais s’engage à rémunérer la somme de 2000 USD à M. Delarue à la fin du mois de Mars comme salaire pour ce même mois, qui scellera la fin de mission. L’engagement a même été griffonné sur un talon de chèque signé par les deux parties, resté en la possession de l’employeur et photographié par lui-même, mais jamais envoyé à l’agronome.

Par la suite est arrivée la crise du coronavirus comme chacun sait, précipitant le départ de
l’Agronome au 27 Mars à bord d’un avion affrété par l’ambassade de France de Port-au-Prince à
Paris, sans quoi il serait resté bloqué au pays sans possibilité de prolongement de contrat.

Ayant obtenu sa confirmation de siège le jeudi pour le vendredi, M. Delarue confirme son départ du pays à M. Boulos ce même jeudi matin, et lui sollicite que son salaire du mois de Mars lui soit remis si possible ce même jour, car son avion décollera le lendemain matin, ce à quoi M. Boulos lui rétorque que c’est impossible, et que son argent lui sera envoyé par virement international ou Western Union dans les plus brefs délais.

Passent alors les semaines et les mois sans mouvement sur le compte de M. Delarue qui réclame de temps en temps son dû par courriels ou messages sur Whatsapp, auxquels M. Boulos répond à plusieurs reprises qu’il enverra la somme sans faute la semaine prochaine, une semaine qui s’éternise, jusqu’à ce que le 19 Mai, M. Boulos écrive à M. Delarue qu’il veut rogner de 1000 USD la somme qu’il lui doit, pour motif que l’hébergement lui aurait couté plus cher que prévu.

M. Delarue lui répond alors qu’il n’en est pas question, et qu’il attend toujours que la somme de
1677.42 USD lui soit versée, ce qui correspond à son salaire du mois de mars au prorata des 26 jours effectivement travaillés, comme cela avait été convenu entre les deux parties.

A ce jour M. Boulos ne lui a toujours rien payé, et ne répond même plus aux courriels que M.
Delarue lui envoie quotidiennement, somme toute un peu excédé par un ressentiment d’abus de confiance.

Agr. Jérôme Delarue
jeromedelarue1981@yahoo.fr
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