Brutalités policières sur les journalistes des médias en ligne : les associations Renamel et AHML en colère

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By Rezo Nodwes -8 juin 2020

Lundi 8 juin 2020 ((rezonodwes.com))–Les journalistes ont été pris en chasse dimanche par des agents de la Police Nationale d’Haiti déployés avec le support de véhicules blindés pour disperser des manifestants dans la capitale haïtienne.

Au moins deux journalistes numériques ont du etre hospitalisés suite aux brutalités policières.

Une situation qui a révolté les patrons de médias en ligne de deux associations, Renamel et AHML.

Note de Protestation

Port-au-Prince, le 7 Juin 2020. Le Réseau National des Médias en Ligne (RENAMEL) condamne « avec force » les agissements des forces de l’ordre à l’encontre des travailleurs de la presse exerçant leur profession, lors de la mobilisation antigouvernementale ce dimanche.

Les journalistes Jessica JOURDAIN et Johnson CÉSAR, travaillant respectivement pour les médias en ligne La Brève Info » et « Connection Info News », ont été victimes de grenade lacrymogène lancée, sans contrôle, par la Police Nationale d’Haïti (PNH).

Le RENAMEL rappelle aux autorités policières et gouvernementales que l’article 28-1 de la Constitution de 1987 amendée garantit la liberté de la presse en Haïti.

Tout en exprimant sa solidarité aux journalistes victimes, le RENAMEL exige aux autorités étatiques suscitées l’ouverture d’une enquête sérieuse et impartiale afin d’identifier les policiers coupables et de les punir conformément à la législation haïtienne.

Conseil d’Administration


Photo de Association Haitienne des Médias en Ligne.

Note de presse

L’ Association Haïtienne des Médias en Ligne (AHML) dénonce avec fermeté la violence par laquelle dont sont victimes les journalistes Johnson César de Connection Info News et Jessica Jourdain de la Brève Info. Ces confrères ont été grièvement blessés alors qu’ils couvraient la manifestation de quelques organisations de base.

L’AHML demande à la Direction Générale de la Police Nationale d’Haïti (PNH) d’instruire l’Inspection Générale à diligenter dans le plus bref des délais une enquête sur cet acte barbare. De tels comportements ne font aucunement honneur à notre police qui vient de fêter ses 25 ans d’existence.

Dans une société démocratique, la liberté d’expression fait partie des droits fondamentaux. Elle est garantie par notre loi-mère. Fidèle à sa mission, l’AHML enjoint les autorités au plus haut niveau à respecter les droits et libertés de la personne humaine notamment les journalistes.

L’AHML à travers son comité directeur se sympathise aux journalistes et médias touchés par la brutalité policière du 7 juin. Elle réitère son engagement à œuvrer en vue d’une presse en ligne responsable.