Kerlens Tilus : Oligarchie et Racisme en Haïti

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By Rezo Nodwes -4 juin 2020

Le Racisme dans la société haïtienne

par Kerlens Tilus

Les Grimos en Haiti sont plus racistes que Lucifer, et les nègres racailles, pour la plupart, qui sont issus de la matrice du peuple voient en leurs frères des Juifs errants à abattre à tout prix. Le peuple Haitien doit faire du lobbying auprès du peuple Israélien qui a pu se libérer du carcan de l’apartheid et du racisme dans sa lutte de déchouquer le racisme qui l’abêtit, l’appauvrit et l’assujettit au Grangou Klorox.

                                                                                         Kerlens Tilus

Jeudi 4 juin 2020 ((rezonodwes.com))– Durant mes treize années aux États-Unis d’Amérique, je suis arrivé à vivre sans me soucier du racisme pour la simple et bonne raison que je viens d’un pays où le racisme est cruel et qu’avant mon débarquement aux USA, « De l’égalité des races humaines » d’Anténor Firmin était déjà lu et maitrisé, bien ancré dans mon cerveau. Après avoir lu le livre de l’écrivain marocain Tahar Ben Jelloun « Le Racisme expliqué à ma fille, 1998 »  en 2003, j’étais convaincu que je serais un jour en position d’expliquer à mes enfants, mes amis, des proches parents et mes compatriotes Haitiens comment la Société Haitienne promotionne un racisme féroce qui déshumanise, démounise et kokobétise les gens. Les intellectuels Haitiens qui ont institué le racisme en Haiti comme Conzés et Grands Commandeurs ont tout fait pour faire comprendre au petit peuple Haitien que le racisme était une affaire de Blancs vs Noirs tout simplement.

C’est pourquoi les Haitiens ont reproduit ce schéma et arrivés à l’étranger, ils se plaignent du racisme des blancs tout en ignorant leur attitude raciste vis-à-vis de leurs frères en Haiti. Selon Tahar Ben Jelloun, « le racismeest un comportementquiconstitue à se méfier, et mêmemépriserdespersonnesayantdescaractéristiquesphysiques et culturellesdifférentes des nôtres. », Ceci dit les grands chameaux mulâtres, fils de viol d’un Blanc et d’un nègre qui ont une « complexion »-permettez-moi l’anglicisme- différente des fils de Dessalines et qui ont reçu une éducation à la française exhibent un comportement raciste vis-à-vis des nègres qui constituent la « majorité nationale » (Serge Beaulieu). Les petits nègres considérés comme des citoyens de seconde zone par les étrangers et les mulâtres qui ont eu le privilège de fréquenter des écoles congréganistes et faire des études universitaires exhibent un comportement raciste vis-à-vis des paysans, des miséreux et de cette couche de la société, appelée « Santi fò, santi kaka » par Michel Martelly. Il nous revient dans ce papier d’aborder l’apartheid et le racisme dans la Société Haitienne en tenant compte de notre vécu, nos observations et le discours des couches sociales haitiennes. Nous essaierons de notre mieux pour éviter de faire mention nommément de grands ténors racistes Haitiens qui se donnent toujours bonne conscience et de ramener le débat à des particuliers comme les salamistes, les zokikistes et les masisistes qui appellent les dignes fils du peuple qui ne se courbent pas l’échine « aigris, jaloux, médiocres ».

Définition Du Racisme

Pour cette réflexion, nous allons retenir la définition de Tahar Ben Jelloun. Mais, pour l’édification de l’audience nous allons proposer également la définition de Wikipédia, inspirée par le sociologue Albert Memmi. « Le racisme est une idéologie qui part du postulat de l’existence de races humaines[]et qui considère que certaines races sont intrinsèquement supérieures à d’autres. []Cette idéologie peut entraîner une attitude d’hostilité ou de sympathie systématique à l’égard d’une catégorie déterminée de personnes. L’hostilité peut générer chez la victime de la stigmatisation et de la discrimination qui à son tour va entraîner une auto-stigmatisation et une auto-discrimination proportionnelle[]. Cette hostilité envers une autre appartenance culturelle et ethnique se traduit par des formes de xénophobie ou d’ethnocentrisme. Certaines formes d’expression du racisme, comme les injures racistes, la diffamation raciale, la discrimination, sont considérées comme des délits dans un certain nombre de pays. Les idéologies racistes ont servi de fondement à des doctrines politiques conduisant à pratiquer des discriminations raciales, des ségrégations ethniques et à commettre des injustices et des violences, allant jusqu’au génocide. »

En Haiti, le racisme est présent à travers les théories du mulâtrisme et du noirisme. Les racistes Haitiens, pour la plupart, ne sont pas conscients de leur racisme et agissent sous l’effet de l’aliénation mentale que décrit si bien Frantz Fanon dans son ouvrage « Peau noire Masques blancs ». Le racisme en Haiti est le fruit de l’aliénation. Les Blancs sont entrés sur la terre d’Haiti et ont prôné leur suprématie sur les peaux rouges et ensuite les noirs d’Afrique. Le Blanc, après avoir violé le nègre, établit le produit de la honte comme intermédiaire et établit une chaine de commande ou le sousouisme et la noirceur de la peau déterminent son statut et les privilèges qu’on reçoit. Un mulâtre Haitien sait depuis sa tendre enfance qu’il est supérieur au nègre. Quand il voit un nègre s’affirmer avec assurance et est sur de lui, cela le dérange. Même en ce 21e siècle, certains Grimos Haitiens tres fiers de surcroit croient qu’il relève d’un droit inné et naturel que le nègre se plie l’échine. C’est dans cette optique qu’un grimo m’a traité d’aigri et de jaloux durant le mois de Février pour avoir cité son nom dans le dossier du support aux cholériques Haitiens. Soyez-en assurés, que l’homme auquel je fais référence, fait partie d’un réseau bien souché dans les cercles de décision sur Haiti, en Amérique du Nord et i est grand commandeur dans la Communauté Haitienne. C’est l’arrogance de cet homme qui m’a poussé à réviser mes notes et à écrire sur des faits vécus par plus d’un, mais qui malheureusement par peur souvent choisissent de garder  le silence. Les ténors du racisme en Haiti sont des jouets (popèt et maryonèt) entre les mains d’une force extérieure. Quand Thomas Jefferson avait déclaré qu’il fallait confiner la peste sur le territoire Haitien, par quel moyen pense t-on qu’il allait s’y prendre? Ce n’est pas sans raison que voyager pour l’Haitien est un grand signe de réussite et d’avancement social parce qu’il arrive à lever le défi de Jefferson. Franklin Delano Roosevelt déclarait aussi qu’il fallait créer un antagonisme entre les riches et les pauvres. Jugez-en vous-mêmes ! Ne permet-on pas à une partie de la population d’utiliser les biens et les services comme bon leur semble, de piller l’Etat et de jouir de juteux privilèges pour établir des dynasties à long terme au détriment de la majorité nationale ?

Les Institutions Qui Renforcent Le Racisme En Haiti

Tous les spécialistes en sciences humaines qui écrivent sur Haiti expriment clairement leurs idées sur les écoles congréganistes : Ce sont des institutions créées de toute pièce pour tenir le statu quo, qui est de maintenir les masses dans l’isolement, dans la misère et les faire travailler pour supporter les blancs, les mulâtres et les petits nègres promus grands commandeurs. Louis Auguste Joint, dans sa thèse doctorale en Sociologie, soutenue à Paris en 2005, et publiée sous le titre : « Système éducatif et inégalités sociales en Haïti:Le Cas des Écoles Catholiques. » nous dit clairement que ces écoles sont anti-peuple et renforcent les vieux clichés des Blancs Grands Planteurs à Saint Domingue. D’ailleurs, le Petit Séminaire Collège Saint Martial, selon lui a été érigé pour former les petits Haitiens qui s’adonnaient à des pratiques maléfiques. Mais, cette école a failli à sa mission première. Elle a toujours été un repaire de racistes. Même quand François Duvalier avait fait de son mieux pour renverser la vapeur, mais l’ouverture qu’il a faite en accordant la chance à des nègres de fréquenter cette institution n’a pas porté fruit puisque ces nègres sont instrumentalisés contre les masses. Certains élèves avaient toujours honte de pointer du doigt leurs parents. Aujourd’hui encore, certains petits nègres issus d’écoles congréganistes se sentent gênés de parler de leur origine. Tout petit nègre espère avoir une maison à Pétion-Ville, ville du traitre Pétion qui a tué Dessalines. N’est-ce pas de l’aliénation mentale? Tout nègre Haitien à l’étranger vivait à Pétion-Ville. Mais, est-ce que l’Haitien sait que Pétion est un Conzé, qui a toujours trahi les nègres Haitiens de son temps, pour faire avancer l’agenda des mulâtres et des Blancs qui tiraient ses ficelles. Quand vous voyez que l’on a détruit le centre commercial à Port-au-Prince et que Pétion-Ville est devenue un centre d’attractions, c’est toujours dans le cadre du projet raciste. Quand Dessalines avait déclaré si les noirs dont les pères sont en Afrique n’auront rien, ce n’est pas à des Blancs qu’ils s’adressaient, mais bien cette classe de « Grimos en turlutaine » qui refuse de donner une chance au peuple.

Les écoles congréganistes en Haiti forment des racistes, des oppresseurs, des aliénés, des zokikistes, des salamistes et des masisistes. Les plus grands cerveaux criminels de la fin du 20e siècle et du 21e siècle qui débute à peine sont issus de ces écoles. Le pouvoir limbique Tèt Kale est un pouvoir de « elèv kay pè ak mè » comme l’avait dit le cancre heureux Thierry Mayard Paul. Ce sont des anciens élèves du Petit Séminaire Collège Saint Martial, ayant à leur tête un journaliste bien connu qui ont organisé la campagne de Michel Martelly sous l’œil vigilant de quelques duvaliéristes. Des hommes sans colonne vertébrale, sans sentiment d’appartenance, sans patriotisme et « san wont sansantiman » s’unissent pour anéantir le peuple. Au sein même de ces écoles, il y a une sorte de rivalités. À Saint Louis Gonzague et Sainte Rose de Lima, depuis que le monde est monde, on a toujours su que les petits nègres étaient les esclaves des « Grimo et Grimelles ». Et, le sousouisme est enseigné dès la maternelle. C’est à travers l’école classique que l’on imprime dans la psyché de l’Haitien le racisme. Les diplômés de ces écoles sont ceux qui auront accès aux universités pour devenir nantis d’Haiti. Quand vous entendez que Duvalier a fait la révolution sociale, ce n’est pas totalement faux. Malgré que Papa Doc était lui-même, un salami qui a détruit la classe moyenne intellectuelle noire, mais il a permis à nombre de petits nègres de faire des études et de fréquenter certains cercles fermés. Pour comprendre le sadisme des glands roses au pouvoir avec Sweet Micky, il faut étudier les produits des écoles congréganistes et leur impact dans la salamisation de la Société Haitienne.

Durant la fin du 20e siècle, les écoles congréganistes ont renforcé la mentalité crabe : Que les nègres s’entredéchirent! Pour retourner à la définition du racisme de Tahar Ben Jalloun, il y a des Haitiens qui considèrent d’autres Haitiens comme des diables parce qu’ils ont des traits physiques particuliers et différents des leurs. Ce qui est ridicule dans tout cela, un nègre racaille peut se targuer d’être un mulâtre juste pour la simple et bonne raison qu’il ait le teint relativement foncé. Des peaux noires qui ont des masques blancs comme le dit Frantz Fanon ! Les racistes Haitiens ont institué un système où les fils du peuple ne sont pas scolarisés et n’ont pas accès à des écoles et universités de qualité. De jour en jour, l’éducation devient un luxe. Les diplômés qui refusent de donner l’accès au peuple à l’éducation sont ceux qui sont en charge du « Diviser pour régner ». Les grands diplômés méprisent les incultes. « Ce qui me désespère et me rassure à la fois dans toutes les manifestations du racisme, c’est que la victime n’attend que le moment de devenir à son tour bourreau.(Philippe Bouvard). » La citation de Bouvard est très révélatrice dans le contexte Haitien, car les fils du peuple, une fois en position de force à cause de leur pouvoir d’achat ou un poste politique où ils peuvent se livrer à la corruption, ils sont plus racistes que leurs anciens bourreaux. C’est marrant de voir que ceux qui se ressemblent et qui ont le même profil s’accusent, se reprochent et se dénigrent mutuellement. La petite « Grimelle » en Haiti pense qu’elle est une déesse. Les petites négresses courent après les « Grimos » lavalassement, se font enculer tèt kale et « gratis ti cheri » pendant qu’elles exigent  « au bois d’ébène »de mouvoir les montagnes de l’Himalaya. En Amérique du Nord, le problème est résolu, avec la promotion du multiculturalisme où les nègres Haitiens épousent des Blancs et font de leur mieux pour que leur progéniture ressemble à des « Hispaniques ». Mission accomplie ! Certains Haitiens qui furent très Dessalines dans le temps, sont devenus aujourd’hui plus blancs que des flocons géants de neige russe. Amélie Baron, correspondante de RFI en Haiti a fait un reportage sur le racisme en Haiti, en 2012 et Laennec Hurbon a donné son point de vue sur cette question et il admet que c’est une réalité qui existe bel et bien et qui mérite d’être traitée.

Quand vous voyez un ancien cadre du ministère de l’éducation nationale, des Affaires Etrangères et de la BRH, qui fut responsable des études dans une école congréganiste, et qui avait l’habitude d’échanger avec vous, que vous respectiez vous qualifie de médiocre, alors que vous maitrisez aussi bien que lui certaines sciences de base, et que vous eussent souri les opportunités « tonton Nwèl » vous auriez pu briller de mille feux. Il faut dire merci à Dieu d’avoir mis à nu un raciste « intello » et un grand ténor dans le mal. Cet individu sait comment il a bâti un système inégalitaire pour empêcher que vous soyez un intellectuel émancipé. Alors il s’étonne que vous puissiez avoir autant de connaissances et soyez en mesure d’articuler vos pensées positivement, sans vous laisser freiner par l’orthodoxie qui est une arme efficace utilisée par les racistes intellectuels. J’ai toujours pensé que pour avoir la connaissance en Haiti, il fallait faire des études à la Sorbonne, dans les Ivy League américains, etc. Mais quand à 17 ans, j’ai commencé à fréquenter certains cercles littéraires et philosophiques en Haiti où des jeunes penseurs de belle eau comme Camille Loty MalebranchePierre Eddy César, Doul Mc Guffie, entre autres « déposaient » et que je lisais des ouvrages proposés par ces messieurs et je me rendais compte qu’ils n’étaient pas du tout alorals et qu’ils extrapolaient même, je me suis rendu compte que la connaissance était dans les livres et que si on prenait le temps de lire, on pouvait égaler les grands diplômés et même les dépasser, car l’esprit libre ou l’autodidacte ne subit pas les pressions de l’orthodoxie. Nos grands diplômés en Haiti sont ce que mon ami Germain appelle des « intellectuels en chaise longue ». Ils citent des milliers d’auteurs et de théories pour épater la galerie, mais ils ne peuvent pas problématiser et agir sur le réel. On inspire la peur des livres dans la Société Haitienne : « Si w li twòp, tèt ou ap pati; liv sa timoun pa dwe ouvè l, se yon liv monte »

Nombre d’entre eux, en dehors de leur boulot de Grands Conzés où ils doivent freiner tout mouvement sérieux visant à développer Haiti et proposer des solutions viables, sont incompétents et alorals. Très souvent, je me comporte en bébé, pour enregistrer leurs niaiseries. Si un Haitien veut vraiment capter le discours du Blanc vis-à-vis des intellectuels, des politiciens et des professionnels Haitiens, qu’ils fassent une tournée dans les grandes capitales des amis-ennemis d’Haiti. À Washington D.C., on les appelle « clowns » pour paraphraser Graham Greene qui les appellent « Les Comédiens ». Selon un sénateur américain, les leaders Haitiens ont des costumes qu’ils ne peuvent pas acheter et ils sont toujours tirés à quatre épingles au point de toujours faire référence à leurs accoutrements. Ils ne parlent que de niaiseries. Ce sont des mannequins qui font le « chelbè » au lieu de chercher à résoudre les problèmes de leur pays et faire du bon lobbying. Le sénateur poursuit pour me dire que s’ils pouvaient préparer leur dossier aussi bien que leurs costumes, Haiti aurait une chance. En une semaine, cinq peuvent le contacter pour un financement « d’un certain projet » ayant le même caractère. Et Dieu seul sait, quel projet ! Il peut faciliter 50,000 dollars à chacun d’entre eux. Mais, s’ils étaient venus en groupe avec un projet bien ficelé, ils seraient mieux lotis et auraient pu avoir le double. Ce que le sénateur sait bien et m’a dit c’est que la plupart des leaders de la Diaspora Haitienne sont des arnaqueurs professionnels qui utilisent la situation de misère d’Haiti comme alibi pour extorquer la « grenaille » des officiels américains. Ils ont toujours des petits projets. Si vous voulez démasquer les ténors racistes Haitiens, demander leur des plans ou projets, des rapports d’exécution et d’évaluation de projets, ils cesseront de vous emmerder. Je demande à nos frères Haitiens de cesser de blâmer le Blanc à tout bout de champ. Certains officiels et leaders Haitiens s’affichent en prostitués et le Blanc n’a pas d’autre choix. Sòt ki bay, enbesil ki pa pran.

Quand on regarde les jeux en Haiti, les contes, les chants que nos enfants fredonnent dans les grandes villes et dans la province, c’est une déception. On nous fait répéter des mots racistes et dégradants. La politique publique du racisme en Haiti a été conçue par les forces en présence qui veulent avoir le contrôle du pays et on l’a remis à des Conzés Haitiens qui l’exécutent. Après 200 ans de matraquage du cerveau, de façonnement et de manipulation, le peuple Haitien est à bout de souffle et de patience. Aujourd’hui, vous voyez de belles négresses, des hommes Haitiens qui dépensent une petite fortune pour acheter des produits éclaircissants cancérigènes pour se blanchir la peau. Nous avons des « Mayotte Capécia » dans nos murs. La personne s’en fout des risques de maladies de la peau et de cette fuite de capital qui aurait pu servir à d’autres fins plus utiles. Aux Etats-Unis d’Amérique, un chercheur est celui qui aide la société à comprendre l’incompréhensible et à encourager des comportements responsables. Ce n’est pas sans raison que des hommes comme Joseph Stiglitz, Noam Chomsky, Robert Putnam, Louis Henri Gates, Cornel West, entre autres ont une audience. Ils peuvent dire des choses qui dérangent le statu quo, mais leurs écrits et leurs discours sont retenus par les grands décideurs. En Haiti, ce sont des Blancs qui font des recherches et qui font des recommandations concernant les décisions à adopter. Il est très rare de voir un Haitien produire une recherche qui soit appliquée en Haiti. Il peut faire le travail de terrain et remettre les données à un Blanc, qui prendra les décisions finales sans consulter des experts Haitiens, la population et les élus « Ti komik » qui font semblant de diriger en Haiti. Nous croyons que les fils de pauvres, des paysans et des miséreux doivent remercier des hommes comme Pierre Vernet, Charles Poisset Romain, Jean-Pierre Rodrigue Matthieu, et tant d’autres intellectuels Haitiens qui se sont battus pour monter des structures pour donner le pain de l’instruction en Haiti. Je suis un témoin oculaire de la lutte menée par le professeur Pierre Vernet en vue de permettre aux jeunes Haitiens d’avoir cet outil efficace qu’est la « linguistique ». Quand on maitrise les grandes théories du langage et qu’on peut les appliquer à la compréhension ou l’étude du « Créole Haitien », on est sur la voie de la désaliénation mentale. Nous avons eu des différends avec Pierre Vernet, mais il reste et demeure que ce monsieur est mort pour Haiti, pour la Jeunesse Haitienne et pour les couches défavorisées. Il est une victime du racisme dans la Société Haitienne.

La dernière fois que j’ai visité la FLA, en 2008, j’ai demandé au professeur Vernet pourquoi a t-il ajouté un autre étage à ce bâtiment qui était déjà si frêle. Qu’en est-il du projet de relocation de la FLA? Sa réponse a été : « Je n’ai pas de financement, tu connais l’Etat Haitien, et j’attends toujours l’AUPELF/UREF ». Pierre Vernet a attendu durant plus d’une décennie. Et, il est mort comme il l’avait pressenti. En ajoutant un étage de plus à ce bâtiment qui était déjà ébranlable, Pierre Vernet a augmenté son risque d’être tué si un tremblement de terre frappait Haiti, et il est mort effectivement le 12 Janvier 2010. Si Pierre Vernet avait lancé un projet de construction d’un bordel où des écrivains et chercheurs français viendraient pour divaguer, faire du zokiki, il aurait eu à coup sur ce financement. Il est impératif que les anciens diplômés ou ceux qui ont fréquenté cette structure et d’autres facultés et qui sont capables de pourvoir à leurs besoins puissent jeter un regard sur ces institutions qui forment des architectes sociaux. Ce n’est pas sans raison que le IERAH, la FASCH, la FLA, l’Ethnologie, l’INHAGEI, l’ENS, la FDSE sont si négligés depuis leur création. Pourquoi former des spécialistes en sciences humaines et sociales si c’est le Blanc qui est responsable du master plan ou le plan d’architecture sociale d’Haiti? Pourquoi armer ces petits nègres intellectuellement pour leur permettre de penser rationnellement, de problématiser le dilemme Haitien et de proposer des solutions viables? Sans vouloir offenser les autodidactes, car il y a des autodidactes à faire œuvre qui vaille, certains individus ne veulent pas se mettre à l’école formelle et préfèrent passer par la voie la plus facile pour étudier, se conformant à ce que « les ténors racistes » prêchent  en bon évangile.

Sur une liste de 10 amis sérieux fréquentés, 5 sont autodidactes et sont aussi efficaces que les 5 autres qui sont de grands diplômés. J’ai des amis philosophes qui n’ont jamais fréquenté un centre d’études philosophiques, mais qui produisent des œuvres sérieuses qui sont lues et étudiées dans des universités en Russie, à New York et en Europe. Camille Loty Malebranche est un exemple parfait. Le type est boycotté par les masisistes, les salamistes et les zokikistes par jalousie et aigreur. Il n’est pas l’Haitien typique. On est étonné que malgré tout, il arrive à se dépasser pour produire du sérieux. Quand tu arrives à déjouer le plan des « ténors racistes » Haitiens, tu deviens un dangereux terroriste à abattre. Et, croyez-moi si L’Éternel des Armées ne négocie pas avec Lucifer comme il a négocié pour l’âme de Moise et de Job, tu es foutu. Nous avons personnellement vu et vécu la méchanceté et la haine à l’encontre des Haitiens. Nous ne sommes pas « moun », nous Haitiens. Nous sommes démounisés depuis bien des temps, et c’est le Blanc aidé de Conzés dans toutes les sphères de la vie nationale qui nous a démounisés et tire les ficelles en nous programmant pour vivre en saltimbanques. Mais, Dieu est Grand, car un fils du peuple a théorisé sur la « Philosophie Mounale ». Vous n’entendrez jamais parler d’Henock Franklin en Haiti, parce sa philosophie va à l’encontre du statu quo. À 22 ans, Carlo Désinor m’avait déclaré que mes écrits sont subversifs. Et, pourtant le père Max Dominique ne me laisserait pas m’exposer ainsi comme ses prédécesseurs et frères prêtres qui ont laissé mourir les naïfs de Jeune Haiti, paix à leur âme. Avant de soumettre mes textes au « Le Nouvelliste », le père Max Dominique se faisait toujours le devoir de diriger les pas de mes mots écrits, par une révision sans équivoque, à son sens. Souvent, on discutait pendant des heures sur le choix d’un mot. Vu que j’étais étudiant en linguistique, je ne me laissais pas faire parce que mes idées restent mes idées et personne ne va déformer ma pensée.

Pierre Vernet m’avait dit un jour d’observer s’il écrit dans Le Nouvelliste, alors qu’il devrait avoir une colonne dans ce journal. Vernet est l’homme d’un mot, d’une phrase qui parle peu, mais qui dit beaucoup. Nous sommes confrontés à un système de banditisme légal qui utilise la science, la connaissance, la raison, etc. pour zombifier les gens et promotionner le racisme en Haiti. « Yo ap fè nou filalang ak gwo diplòm yo genyen ak lajan pèp la, epi yo di nou sòt ak parese. » Le trafic de la drogue en Haiti est un projet raciste. Ne dit-on pas que ce sont les paysans émigrés à l’étranger qui étaient les maitres à penser de ce trafic? Heureusement que les déclarations et rapports du commissaire Fortin Jean Denis ont pu montrer que les grands bonnets de ce trafic en Haiti n’était pas des Haitiens d’origine. L’arrestation de Rodolphe Jaar et nombre de mulâtres et d’étrangers en Haiti prouvent que le trafic de la drogue est utilisé à des fins racistes. On croyait que les jeunes Haitiens allaient fumer de la cocaïne, à longueur de journée. Heureusement que nous fumons local Comme Il Faut, n’est-ce pas Sweet Micky?

Le trafic de la drogue a détruit la classe moyenne. Les trafiquants de drogue ont fait mains basses sur l’économie Haitienne depuis les années 90, et ce sont les grands banquiers blancs, mulâtres et arabes qui en bénéficient avec le blanchiment d’argent. J’aimerais bien que l’on fasse une étude du côté Haitien sur l’impact du trafic de la drogue avec les « big bosses, les Blacks, les Dons » sur l’économie et la Société Haitienne. C’est ce qu’on appelle des guerres à basse intensité. On joue sur nos émotions et nos penchants naturels pour le beau et le luxe. Le professeur Noam Chomsky a théorisé sur ces choses. Il faut lire les jeunes et c’est pourquoi qu’ils ont peur des livres. C’est pourquoi qu’ils ne financeront jamais des projets de bibliothèques. Et, quand un macoute repenti finance une bibliothèque, ils crient à la vilénie et font de l’arnaquage. On a corrompu de brillants jeunes au sein de la Police Nationale d’Haiti(PNH) et des institutions publiques. Le zokiki a pris une dimension « anraje » avec des programmes « Ti sourit » financés par des trafiquants de drogue. Les paysans sont aux aguets pour le « largage de colis de cocaïne » et ne travaillent plus leurs terres. Ils attendent la manne et chantent à longueur de journée : « men l anlè a l ap vini ». L’Église Catholique, l’Église protestante et les ténors du Vodou n’ont pipé mot.

Franck Ciné n’était pas un blanchisseur d’argent, sinon on l’aurait épaulé et donné une fessée et non détruire la « Socabank ». Le démantèlement de la Haitel entre dans le cadre du projet raciste. Franck Ciné a beaucoup péché, mais dans un pays comme Haiti, si l’Etat Haitien n’était pas instrumentalisé par les ténors du racisme, il aurait trouvé une entente avec Franck Ciné qui a tout son mérite comme pionnier de la téléphonie cellulaire et d’une banque au service de la classe moyenne comme Diasporien qui est retourné en Haiti. Et, depuis quand l’éthique était au cœur des transactions en Haiti? Aucune entreprise en Haiti ne peut passer l’évaluation de l’éthique et de la responsabilité sociale. C’est pourquoi les économistes racketteurs en Haiti boycottent l’économie sociale en Haiti. Marc L. Bazin, paix à ton âme. Tu as l’absolution de la Jeunesse Haitienne. Si on pense que ma généralisation est excessive, qu’on embauche un spécialiste en développement durable pour évaluer les entreprises privées et les institutions publiques. On prend tous les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages dans ce pays où des « gwo zòtèy » détiennent la connaissance empirique que le Blanc veut s’en approprier. Si l’Haitien moyen savait qu’Haiti était un grand laboratoire pour des études non-conventionnelles, il cesserait de se dénigrer et de s’auto-flageller. Que cherchent tous ces blancs dans les avions sur Haiti? Pourquoi le MHAVE et les grands leaders hâbleurs de la Diaspora ne volent pas au secours de Franck Ciné, fils de paysans et diasporien qui a investi plus de 80 millions de dollars en Haiti? N’est-ce pas du pur racisme le complot contre Franck Ciné? Si Franck Ciné avait fait du grand mal à Haiti, le Blanc l’aurait menotté et il serait aujourd’hui dans une prison fédérale. Franck Ciné a fait confiance à des nègres comme lui, mais qui sont racistes comme les Grimos nantis d’Haiti. 

« Attaché avec superstition aux anciennes maximes, il s’élevait par une espèce d’ostracisme contre toute innovation littérairesoit dans les principessoit dans les ouvrages. (Jean le Rond d’Alembert) » En Haiti, un petit groupe de malandrins, de racistes intellectuels s’érigent comme faiseurs de rois pour boycotter les jeunes créateurs. Ils sont masisi pour la plupart, et doivent te mettre en califourchon pour te publier. Ils sont surtout athées, et pourtant, ils ont des « pwen dyab ». Nombre furent fils de macoutes, macoutes eux-mêmes, transformés en lavalassiens, après 1986. Et, aujourd’hui, ils continuent à jouer avec la dichotomie salami Makout vs Lavalas pour faire dormir debout le peuple Haitien, considéré comme un bébé grandi. Comment devient-on écrivain en Haiti? Est-ce qu’il y a des écoles de pensées auxquelles des jeunes peuvent s’adhérer? Que font les « grands écrivains » Haitiens personnellement et collectivement pour promotionner leur œuvre, Haiti et faire école? Je vais vous raconter une anecdote, une histoire vraie. Le doyen de la faculté de littérature comparée à Stony Brook University est un Américain-Français, né aux USA qui a appris le français et qui est professeur à l’École de philosophie Paris 1 Panthéon-Sorbonne. En 2004-2005, il avait organisé un colloque sur le mouvement « queer » et beaucoup d’ « homosexuels » ont présenté des papiers. C’est la première fois que j’avais vu autant de LGBT dans un colloque académique. Et, puisque j’étais affilié à ce département comme étudiant en maitrise, j’ai eu la chance de côtoyer plusieurs présentateurs. Un des présentateurs est un éditeur bien connu en France qui publie des romans Haitiens, m’a abordé le premier jour, suite à plusieurs questions posées qui a capté son attention. Un Blanc n’ouvrira pas son cœur à un nègre s’il ne sait pas qui tu es.

Avant la fin de la conférence, il m’a abordé et m’a dit comment le doyen faisait l’éloge de ma personne, patati patata. Et on commençait à parler de littérature, des auteurs Haitiens, etc. Il m’a demandé qui était, selon moi, le plus grand romancier Haitien de tous les temps. J’ai posé le problème de la publication en Haiti où un petit cercle de bluffeurs fait mains basses sur la littérature et a le monopole, le manque d’encadrement des jeunes loups, etc. En fin de compte, j’ai cité le nom de Jacques Stephen Alexis. Si j’étais « masisi », cela aurait été mon billet pour la gloire, car on a passé 3 heures de temps à échanger. Ce Blanc Français était tombé d’accord avec moi que certains papes Haitiens boycottaient de jeunes écrivains et ils voulaient savoir pourquoi. Je lui ai expliqué en détail les raisons et je lui ai présenté l’œuvre non-publiée d’un jeune écrivain souffre-douleur en Haiti, méprisé par les ténors écrivains masisi en Haiti.

Mon doyen, 3 jours après, m’a demandé si j’avais envouté l’éditeur qui ne cessait pas de parler de moi, de ma capacité de cerner le réel, bla bla bla. Ce qui m’a marqué le plus est la façon dont ce professeur Franco-Américain est venu à ma rescousse, après avoir entendu son collègue français parce que j’étais persécuté comme étudiant en maitrise, et j’avais besoin d’aide. Je n’ai pas peur de mourir, car à voir ce que font des soit disant écrivains-intellectuels Haitiens à la Jeunesse Haitienne, il doit y avoir quelque chose plus « pire » que la mort. Je veux encourager les éditeurs Haitiens qui veulent libérer la parole dans ce pays, à encourager les jeunes talents Haitiens. Carlo Désinor du journal Le Nouvelliste a volé et cassé ma plume, au point qu’un de ses amis intimes, traite aujourd’hui mes écrits de « staccato de production ». Ils ont une bougie dans chaque main; une qui explique que tu es talentueux, et l’autre qui stipule que tu es un médiocre qui n’arrivera jamais. Heureusement que je connais les meilleurs écrivains Haitiens qui ne sont jamais publiés et qui ne sont pas « fréquentables » au point de recevoir des prix littéraires. Il faut lire l’œuvre des écrivains salami Haitiens, ovationnés par des masisi de la Communauté Internationale qui les utilisent comme des jouets sexuels. Nous devons lutter pour une société équitable et le combat contre le racisme en Haiti, devrait être le combat de tout anti raciste ou raciste de gauche puisque le racisme fait l’œil doux à tout un chacun. C’est un combat constant de lutter contre ce démon si l’on tient en compte la définition de Tahar Ben Jelloun. Nous avons tous des penchants racistes à combattre quotidiennement et continuellement, surtout nous Haï-tiens. Je dis avec Philippe Bouvard : « Comme j’aimerais les gens de gauche s’il ne succombaient pas autant au racisme antidroite! »

La justice Haitienne promotionne le racisme. Si l’on se fiait seulement à l’observation directe, on croirait que tous les criminels en Haiti sont des nègres et que les mulâtres, les blancs sont des enfants de chœur, car tous les hommes au pénitencier national et dans les prisons des grandes villes, dans les commissariats se ressemblent. C’est comme si Clifford Brandt était un fantôme. N’est-ce pas que Clifford Brandt était trop précieux pour être écroué au pénitencier qui pue? En passant, est-ce que Clifford Brandt est réellement un kidnappeur ou un Robin des Bois, sachant le passé de cette famille en Haiti et leur engagement dans la masse Haitienne? S’il n’y avait pas des agences étrangères qui faisaient de sérieuses analyses sur les gangs organisés et la mafia Haitienne, on aurait cru que ce que la justice Haitienne et la Police Nationale d’Haiti nous disent. Mais, grâce à Dieu, nous savons que les cerveaux des assassinats, des kidnappings et des ventes d’armes se la coulent douce derrière de grands murs dans les hauteurs. De nos jours, nous commençons à avoir de solides indices pour détruire certaines croyances comme tous les Grimos sont des hommes sérieux, compétents et performants, et tous les hommes qui ont étudié à l’étranger sont câlés. Jean-Claude Carrière nous dit que « Nous n’avons en aucune manière le monopole de la pensée. Il existe, un peu partout en Occident, un racisme de l’intellect dont nous devons nous méfier. » Les ténors du racisme en Haiti qui ont fait des études sur la misère du peuple et pu devenir de grands conzés sont ceux qui parlent de médiocrité quand il s’agit de taxer les fils du peuple pour lesquels ils n’ont formé aucun projet sérieux ou des projets de malheur. La grande question que le peuple Haitien doit se poser aujourd’hui est : Pourquoi notre compatriote Clifford Brandt n’est pas devant un tribunal pour répondre aux accusations portées contre lui et pourquoi on va relâcher les six autres policiers emprisonnés? Où est passé Edner Comé, cité par Shelson Sanon faisant partie du gang de Joseph Lambert et d’Edo Zenny et qui est aussi membre du gang de Clifford Brandt, selon le Secrétaire d’Etat Reginald Delva?

Les Ténors Racistes en Haiti

Le racisme est une théorie biologiquement sans fondement au stade où est parvenue l’espèce humainemais dont on comprend la généralisation par la nécessité, à tous les niveaux d’organisation, de la défense des structures périmées. (Henri Laborit)

Le racisme n’est pas seulement une question de couleur malgré que la couleur en soit une composante importante. C’est cette nuance qui rend les Haitiens confus quand on dit qu’un Haitien est raciste. L’écrivain marocain Tahar Ben Jelloun rejoint le sociologue Albert Memmi, à savoir dans l’utilisation de stéréotypes, de généralisations du genre tel groupe de gens sont paresseux, etc. En Haiti, les ténors du racisme font courir le bruit que les Arabes et les Syriens Juifs sont de rudes travailleurs qui se lèvent de très tôt et qui n’ont pas peur de faire le commerce dans la boue des Croix des Bossales, etc. On veut nous faire comprendre que s’ils réussissent c’est parce qu’ils sont disciplinés et ont le sens des affaires. Je suis économiste diplôme, patenté et certifié, affilié à un centre de recherches, et je m’inscris en faux contre cette baliverne. Durant mes visites au Haut de Saint Marc, dans mon enfance, adolescence, etc. j’ai remarqué que mon grand père se levait à 4 a.m. en temps normal pour dormir vers 10 et 11 heures du soir s’il n’a pas des veillées funèbres où des danses voudouesques à participer. Et ceci est observable pour tout habitant ayant des terres dans nos villes de province. Tout paysan Haitien est « multi-task ». Le paysan Haitien est agronome, avocat, gestionnaire, spécialiste en marketing, éducateur, médecin, etc. Mes amis, il y a des hommes qui sont des demi-dieux dans de grands pays qui sont issus dans des trous très reculés en Haiti. Quand vous regardiez ces endroits, vous vous demandez comment ont-ils pu arriver au sommet comme grands scientifiques si leurs parents n’avaient pas du génie. D’abord, ces gens ont des noms non Haitianisés, ils ne sont pas avancés en âge, par rapport à leurs collègues étrangers et ils ont fréquenté de bonnes écoles. Les « granma » et les « granpa » illettrés dans la Diaspora qui ont des fils Grands diplômés ont leur mérite, car pour « goumen » avec un système raciste aussi injuste, il faut avoir du fiel et il faut être un guerrier bizango. Souvent fois, ces individus ont plus de 5 enfants et tous sont des diplômés qui réussissent leur vie matériellement.

L’économiste Haitien Leslie Péan commence à faire des mises en contexte, à travers d’excellents papiers sur la condition des paysans agriculteurs Haitiens et comment les politiques agricoles et les mesures politiques ont toujours été néfastes pour les activités de ces paysans depuis 1804. C’est un travail à encourager. L’ennemi numéro un du paysan Haitien est l’Etat Haitien vassalisé par la Communauté Internationale. C’est normal que les Arabes et les Syriens Juifs soient les nantis d’Haiti puisqu’ils sont en mission commandée, et puisqu’ils travaillent pour le Blanc. Aujourd’hui, ils sont puissants et ils veulent donner des « gòl a men » au Blanc, alors ce dernier tend des pièges ou « pèlen » pour eux. C’est ce qui explique qu’un « aigri et un jaloux » comme moi, pour répéter après un ténor raciste Haitien puisse avoir des données de premières mains et c’est ce qui explique que je ne suis pas intimidé quand leurs avocats m’appellent pour me parler de lois sur la diffamation. Je sais que nombre d’entre eux seront écroués s’ils m’appellent en justice, car ils ont des dossiers très intéressants que la justice américaine n’hésiterait pas à ouvrir. En passant, je donne une consultation gratuite aux salamistes, zokikistes, masisistes et racistes Haitiens. Quand le Blanc te laisse vivre, diriger et agir en bandits légaux, pensez-vous qu’ils n’observent pas et écrivent des rapports? Le jour du jugement dans un tribunal américain, vous serez surpris de voir des échanges entre autres murs, des petites rencontres de zokiki seront affichées sur grand écran. Demandez à Jacques Kétant et Jimmy Henchman Rosemond, si je mens.

Comme l’a dit le général président François Denys Légitime, l’élément de la classe moyenne et du bas peuple est l’ennemi numéro un du peuple Haitien. C’est un système esclavagiste qui est toujours en place, mais les colons sont remplacés par des natifs. Les racistes Haitiens ne sont pas tous mulâtres. Les plus féroces sont des nègres comme moi qui ont les mêmes traits physiques que moi. Et, plus un Haitien est qualifié de « lèd, makak », plus il est méchant. Certains épithètes traumatisent et peuvent même pousser au suicide et à des assassinats. J’ai déjà entendu un homme dit laid dire qu’il avait tué une « grimelle » qui avait décliné ses avances sexuelles parce qu’il était un « dyab baka ». Nous, qui avons grandi dans des quartiers populaires savent que des « malfektè » apprivoisent par la magie et la sorcellerie de belles jeunes femmes qui ont essayé de les humilier et les mépriser, et les transforment en esclaves de sens. C’est pourquoi les parents des jeunes filles qui sont bourrées de préjugés inculqués dans les écoles congréganistes doivent éduquer leurs enfants et prier pour eux. Nous avons des femmes dans la Société Haitienne qui ont de belles têtes (physiquement et intellectuellement), mais qui ne peuvent pas avoir de relations maritales stables, à cause de leur « frekansite » et l’aloralité de leurs parents à les protéger contre des « dyab ». Nous sommes Haitiens et nous savons que les « cham » existent. Alors, les racistes ont constitué un réseau de malfaiteurs pour salamiser le pays. C’est pourquoi je demande à l’Ati National Max Beauvoir de travailler, dans la cadre du dialogue national et de la réconciliation nationale, d’un plan pour maitriser les sorciers qui donnent des « pwen » à des salamistes.

Le vodou est un mode de vie, une religion et une culture, mais si l’on accepte ce qui est vrai pour toutes les cultures, religions et modes de vie, à savoir que le bien et le mal cohabitent, on doit l’accepter pour le vodou, et on doit avoir des personnes capables de stopper les détenteurs de « pwen », devenus fous à lier. Sinon, c’est le deuil. Nombre de leaders politiques psychopathes et sociopathes en Haiti ont des « pwen » et ont des loas pétro qui les chevauchent. C’est pour cela qu’ils aiment créer des troubles politiques et des « kouri ». Nous ne gérons que des tensions et des « kouri », mais nous n’avons pas le temps vraiment pour problématiser, penser l’avenir, chercher et proposer des solutions viables. La Presse Haitienne doit éviter de tomber dans l’amalgame et le piège tendu par les ténors racistes. A-t-on remarqué que de 1986 à aujourd’hui que la plupart des assassinés en Haiti, personnes connues ou non ont été des dignes fils du peuple, et même les nantis ou Grimos qui ont subi le même sort ont été des exceptionnels « papa bon cœur », par rapport à leur classe qui ont voulu lutter au côté du peuple? L’enquête sur ses assassinats se poursuit toujours, n’est-ce pas étrange? Quand je dis que nous, Haitiens, tèt grenn et gwo zòtey sommes des « zannimo », certains individus montent au créneau et son véxés. Mais, écoute si nous sommes des humains qui méritent le respect, pourquoi les autorités établies ne prennent pas des mesures pour retrouver les bandits qui sèment le deuil dans les familles? Soyez intelligents ! Aux Etats-Unis, on emprisonne les citoyens parce qu’ils ont failli d’avertir à la police que leur chien, leur chat ou un animal quelconque est mort. Et, quant une mort d’animaux est suspecte, on conduit une autopsie. Et pourtant, en Haiti, des enfants du bon Dieu meurent et on les laisse dévorer par des chiens. N’est-ce pas de la barbarie et du racisme? Ne sommes-nous pas des « zannimo » i.e. des bêtes sauvages à abattre, à juste titre? Ne soyez pas orgueilleux ! J’en fais partie également puisque des officiels du pouvoir limbique Tèt Kale me disent que si je rentre en Haiti, ils me kidnapperont, feront du zokiki masisique avec moi et me tortureront comme Jacques Roche. Quand on tue un Blanc « Je Vèt », par erreur, l’assassin est retrouvé en moins de 48 heures, mais si c’est un « Blan Nwa » du genre d’Haitiens naturalisés ou un national, l’enquête se poursuit jusqu’à la fin des temps. Est-ce possible? Est-ce que les responsables de la sécurité publique ont une conscience? Sont-ils des « moun »? N’avons-nous pas le droit de les appeler « racistes » à juste titre puisqu’ils méprisent et tuent impunément le petit peuple, protègent et servent que les nantis et ceux qui peuvent faire des « roulements »?

Recommandations

On est toujours l’étranger de quelqu‘un. Apprendre à vivre ensemble, c’est cela lutter contre le racisme.( Tahar Ben Jelloun)

André Frossard a écrit qu’ « Il a été décidé qu’on reparleraitdès les petites classes, d’éducation civique, d’honnêteté, de courage, de refus du racisme et d’amour de la République. Il est <a title= »Citations dommage » href= »http://ww