Plus que le sadisme, le militarisme, le fascisme et le nazisme, le Covidisme s’érigerait en un véritable paradigme cynique qui huile les moteurs de la machine de destruction massive de l’humanité.
Lundi 6 avril 2020 – Depuis plus de trois mois, le navire planétaire est uppercuté, fendillé, désœuvré, navré et coronaviré à recenser des cadavres dans un paysage lynché par un petit sauvage qui ravage tout l’équipage en décrépissant les visages de tous les âges, les sages comme les adeptes de la débauche et du vagabondage.
Dommages en série, tapages en parallèle, télescopages en série-parallèle, les cœurs, les reins, les leucocytes, les hématies, les lymphocytes, les poumons, les cerveaux et les neurones s’affaiblissent et s’affaissent pendant que les chefs suprêmes, les belliqueux, les pyromanes et les belligérants à la tête de notre planète en turbulence évitent les tête-à-tête mutuels pour au contraire nourrir leurs relations d’orgueils, d’animosités, de xénophobies et d’antipathies.
Face à ce défi global, il faudrait plutôt des stratégies efficaces qui intègrent dans l’humilité toutes les parties, particulièrement les géants économiques et politiques, afin de stopper cette « covidisation » astronomique effrénée. Ce n’est malheureusement pas l’agenda ou tout au moins le signal d’espoir lancé par les grandes puissances qui continuent de croiser des épées et mettre en avant leurs avarices et leurs ambitions vénales au détriment de la protection de la vie humaine.
Pendant que Los Angeles, Washington et New-York sont vidés de leur vigueur et hypercovidés avec des milliers d’infectés et des centaines de décès au quotidien, les avides et les cupides sans cœur placés au gouvernail de la première puissance mondiale mobilisent d’énormes ressources pour «soi-disant» décapiter Maduro au pouvoir. America est tombée sur la tête !
Quels seraient les intérêts et les enjeux qui puissent aveugler des êtres humains jusqu’à ce stade de sales jeux et d’anti-jeux qui violent les règles du jeu de la fraternité, la liberté, l’éthique, la bioéthique et la solidarité à plébisciter entre les sociétés ? Comment l’homme peut-il descendre si bas, perdant la face magnanime, crucifiant son essence angélique, sa conscience, sa bienséance et sa décence en voulant mordicus expulser ses semblables au vestiaire, sans possibilité de refaire surface, sans la moindre sensibilité et humanité ?
Les mauvais cœurs et les mauvaises mœurs ont la vie dure !
Rétrospections, introspections, prospections, protections, corrections, affections, l’on croyait que la catastrophe « covidique » allait propulser ces facultés dans la perspective de réorienter les imaginations et les actions des gouvernants vers de nouvelles directions de parfaite harmonie avec leurs homologues. Cette crise «coronavirale» fatidique qui nous fragilise, déstabilise, dévitalise et déshumanise, devrait illuminer toute âme pour la désarmer dans ses sinistres projets de racisme, de matérialisme et de militarisme furieux. Contrairement au Larron crucifié à côté du sauveur du monde, il semble qu’il ne reste aucun brin de conscience à ces personnalités submergées dans des projets de diffusions vaccinogènes racistes, de profusions militaristes pathogènes, d’effusions de sang criminogènes et de collusions déloyales en des missions lucifériennes. La cruauté de ces factices libérateurs, vêtus de costumes blancs de Pharisiens corrompus, a définitivement atteint son apogée.
Coups bas, coups durs, coups dans le dos, jeux de poker-menteurs, astuces fallacieuses, ruses, artifices, tous les stratagèmes du casino royal déloyal s’entretiennent dans des climats de concurrence bestiale au moment où des ultimes souffles s’exhalent dans une fatalité incroyable. Les masques, les gants, les comprimés, chloroquines, analgésiques, les ventilateurs et respirateurs artificiels, font l’objet de vente aux enchères. Le capitalisme perd la tête.
Les règles de la concurrence du marché sont violées, les spéculations deviennent acharnées, les échanges viciés et les marchandises détournées à la base, dans les ports et les aéroports. Même les premiers clients et les plus offrants en ligne ne peuvent avoir la garantie de livraison s’ils ne développent parallèlement aucune agressivité sur le terrain. Comme à la Croix des Bossales ou au Marché Salomon, les cartes de crédits s’inclinent et se déclinent. Dans ce tourbillon d’informalité, l’échange avec le cash semble l’emporter sur le e-commerce pour se procurer de cache-nez en transit vers des destinations voisines.
La tension monte d’un cran au sein de la famille européenne ; l’arène économique est surchauffée entre les Etats-Unis et la Chine ; l’Inde fait du chantage avec la plus grande puissance; le Canada est dos au mur face à son grand cousin. Les hostilités fusent, s’aromatisent et s’attisent dans des bêtises, des fantaisies et des prétextes de pénuries pendant que des milliers d’âmes passent de vie à trépas, chaque jour.
Contrefaçon, contamination, dumping, marché noir, violation des normes métrologiques, délais prolongés, chantages, braquages, tous les coups sont bons pour se positionner de manière stratégique, quitte à ce que des poumons et des cœurs s’effritent dans des ultimes soupirs. Le monde est injuste !
Qui alimente les scandales funestes : le Covid ou les grandes puissances ?
Les réflexions, conceptions, exécutions, projections et mobilisations de ressources financières et humaines ne devaient pas être, à cet instant, portées sur des chicaneries, des inimitiés et des animosités. Ce momentum déclencheur devrait nous interpeller vers des planifications de «décovidisation » qui requièrent inspirations, intuitions, précisions, et décisions avisées vers des solutions soutenables face à ce défi de taille qui nous « covide » tous dans l’indignité, l’horreur, la honte et l’inefficience. Des plans « décovideurs » devaient être conçus et activés dans tous les espaces, qu’ils demeurent acovides ou qu’ils soient déjà envahis par le Covid, dans la perspective d’éradiquer ce mal pandémique qui nous panique et nous oblige à vivoter comme des «comiques».
L’expression « La vie n’a pas de prix » sorties des lèvres de contamination de ces vipères au sommet des grandes puissances, témoigne une hypocrisie patente de quelques pervertis qui croient encore en ce siècle de lumière avoir des droits de vie et de mort sur autrui. Le temps de l’esclavage est révolu ; absolument personne de devrait être résolu à jeter son dévolu à réanimer ce passé douloureux dans des projets malsains qui viseraient l’usage d’enfants, de femmes et d’hommes vulnérables comme des cobayes des laboratoires de l’Occident. Cessez ce tort aux Africains ; ils ne sont pas des rats !
Vous donnez l’impression que si la possibilité existait, vous auriez « excovidé » la pestiférée pour le faire voyager vers le Sahara, là où les pauvres âmes n’auraient à vos yeux préjudiciables aucune valeur. Vous avez des cœurs ignobles !
Comme par le passé, avec le VIH-SIDA par exemple, d’aucuns doutent à juste titre de votre volonté manifeste à covider même les endroits hors de danger à travers des vaccins que vous auriez inoculés dans les veines de cette catégorie défavorisée qui vivote dans la peine et la déveine. Pour accomplir vos manèges, vous promettez monts et merveilles à des marionnettes politiques qui sont prêts à tout pour sauvegarder quelques bouffées d’oxygène toxique dans leurs bulles officielles maculées. Vous seriez aussi méchants sinon plus méchants que le Covid lui-même !
Interdictions de bavardages amicaux, de massages sportifs et de voyages d’excursions, l’être grégaire vit dans le marronnage et un triste ombrage qui risque de le précipiter dans le surmenage et le naufrage. Parallèlement, les dilatoires dans les échanges de produits pharmaceutiques et nutritifs amplifient le scepticisme sur un décovidage opportun et soutenable pour retourner à l’équilibre vital.
En l’absence de « partnership » et de « friendship » sincères entre les nations, notamment le G20, le leadership éclairé à dégager par les institutions internationales et la communauté scientifique en vue de l’éradication du Covid-19, ne pourra voir le jour.
Il est temps de remettre à l’heure les pendules de la diplomatie salvatrice pour redresser la barque terrestre en cessant les diffamations, les chantages et les dilatoires. Le tube respiratoire est coupé à chaque seconde aux poumons vulnérables croupis dans des conditions inflammatoires.
Le timing « covidique » invite à la trêve ; canalisez et synchronisez vos énergies vers l’esprit de partage, de solidarité et la recherche de la paix en privilégiant des stratégies de communications mutuelles. C’est ainsi que le combat de la décovidisation se remportera avec le moins de dégâts et de dommages collatéraux.
Carly Dollin
carlydollin@gmail.com