Lundi 3 février 2020 – Ces “madigras” insensibles et insouciants siégeant au sein d’un exécutif abject, d’un législatif ignoble,d’un judiciaire infâme et d’une opposition sadique et masochiste qui pulvérisent les valeurs, désacralisent les institutions et massacrent les enfants de la République, ont passé une année entière à saboter la paix, la sécurité et la sérénité dans la Cité. Aujourd’hui, nous traitant comme des cons et des dessins animés qui n’accorderaient aucune importance au cadeau divin le plus sacré, ils nous convoquent à la jungle dans un « Mardi Gras » chtonien planifié sous le signe d’une méfiance, d’un désordre, d’une discorde, d’une confusion politique à la Babel et des hostilités sans précédent.
Ces acteurs et bandits politiques sanguinaires déclament, bluffent, dégainent, invectivent, bloquent, menacent, manipulent, manigancent, exterminent, terrorisent, badigeonnent, soufflètent, calottent, diffament, marchandent des œufs, des pieds de cochons, des cuisses de poulets et des votes en contrepartie de billets rouges et de billets verts pour remplir leurs sacs au bercail et embellir leurs comptes bancaires dans les paradis fiscaux à l’étranger. Ils magouillent, corrompent, volent et dilapident les maigres ressources du pays.
Quand les rapports techniques objectifs les ont épinglés, avec leurs firmes, leurs progénitures et leurs entourages les mains dans le sac, dans les dossiers de malversations du Petrocaribe, Dermalog, Psugo et des Transferts dollars cinquante de la diaspora, ils versent dans le sophisme et le paralogisme pour pointer le système de leurs « longs doigts » comme responsable de leurs gourmandise, cleptomanie, insensibilité, boulimie, sitiomanie, irrespect, syllogomanie et mégalomanie dans le trésor public.
Dans leurs traitrises, déraisons, psychose, thanatophobie, petrophobie, pyromanie et leur complexe de cafard, ils prononcent des discours explosifs pour inviter la population à l’incendie, la destruction, le lynchage et le chaos. Ils incitent à une « Tabula Rasa » à leur mauvaise manière, pure pyromanie. Mais, la population intelligente ne se laisse pas faire dans cette duperie additionnelle. Suivez mon regard.
Ils montent et démontent des commissions ; ils versent dans la chronophagie en faisant des navettes spatiales et des pèlerinages inutiles entre Pèlerin et la Maison Blanche Haïtienne maculée de toutes les insalubrités. Ces véritables « cons sans temps » qui font usage de la dialectique des kalachnikovs, AK-47 et mitraillettes pour défendre leurs intérêts mesquins, sont nuls dans l’arme argumentative de la dialectique et de la maïeutique qui devait être pourtant lumière, référence et boussole pour façonner leurs caractères, orienter leurs actions et guider leurs décisions officielles vers les sentiers de la concrétisation des projets viables au profit de l’intérêt collectif.
Plus de 460 vies humaines banalisées et gaspillées au cours de l’année 2019
Les animaux politiques, de connivence avec des bandits notoires, ont déjà semé le deuil, dans une insouciance révoltante, au sein de la Police Nationale, dans des familles, des communautés et au sein de toute la population. Ils ont anéanti des marchandes, en quête de mieux-être pour leurs familles, sur les tréteaux, sur leurs propres marchandises exposées dans les marchés publics gérés par des mercenaires à la solde des officiels du pouvoir. Ils collaborent avec des gangs qui détruisent des dizaines de vies à la Saline, à Carrefour-Feuille, au Bélair, à Grand’Ravine, dans les rues et à la Cité de Dieu, transformée en Cité du Diable. En cette sombre année 2019, les cadavres ont jonché les trottoirs, laissant très peu de place aux piétons. On en fait du « Barbecue », en utilisant l’expertise des principaux bandits Arnel, Tije, Groje, Nenkankan, Gwovan, Ti-Lapli, Kilikou et Odma. Du sang innocent a coulé à flot sur la toile, sur Whatsapp, par Messenger, email, Instagram et Tweeter, supplantant ainsi les liquides de saintes cènes et les essences qui devaient apporter des baumes aux artères et à l’hypophyse. Le stress, l’anxiété, l’angoisse, le malaise, la peur et la douleur ont envahi les cœurs et les esprits des enfants, des jeunes filles, des jeunes garçons coincés entre les quatre murs, sous les concerts cacophoniques et les guerres des décibels balistiques, soit les seuls signes vitaux présents à la Capitale pendant huit (8) semaines, entre mi-septembre et novembre.
Au 23 décembre 2019, la commission épiscopale nationale Justice et Paix1 (Ce-Jilap) a dressé un bilan partiel chaotique de 467 décès violents, dont 370 par balles, dans sept communes du département de l’Ouest. De ce désastre, la commission a fait état d’un total de 291 corps sans vie, non identifiés. Trente-cinq (35) policiers, cible de prédilection des gangs qui mettent des fourmis dans les jambes des familles haïtiennes, avaient perdu la vie dans cette jungle laissée au contrôle de la providence. Un couple français, en mission pour finaliser une adoption, y avait aussi laissé leur peau.
Malgré l’ampleur de ces statistiques alarmantes, la directrice nationale de Ce-Jilap, Jocelyne Colas Noël, a estimé que de telles données souffrent de sous-estimation en raison du climat d’insécurité qui ne favorise pas le décompte de certains cadavres dans quelques zones de non droit, impossibles d’accès. D’autres sources officielles crédibles abondent dans le même sens pour dépeindre un tableau funeste de l’année 2019.
Selon l’ONU2, au moins 86 personnes ont été blessées et 42 ont payé de leurs vies les négligences résultant de la gouvernance « mazette » de ce régime politique kwashiorkor, lors de la recrudescence des tensions et hypertensions politiques et sociales survenues à partir de mi-septembre 2019. L’organisation non gouvernementale Amnesty International a sorti dans un rapport que des policiers, alors de « faux policiers », équipés d’armes semi-automatiques, ont tiré à balles réelles au cours des manifestations et des révoltes populaires. Nous sommes évidemment en 2020, une nouvelle année. Par contre, ce n’est jamais par une baguette magique que les détenteurs d’armes illégales vont obéir aux principes de bonne gouvernance de la Cité. Pour peu que je sache, aucune mesure n’a été prise par l’Etat haïtien pour lancer des signaux crédibles et des incitations soit par son pouvoir de coercition ou par une approche de persuasion pour que les bandits soient traqués et mis hors d’état de nuire.
Quelle garantie pourrait-on avoir, au cours des « hostilités » carnavalesques que la paix et la sécurité de la population seront assurées quand on sait que les criminels, toxicomanes, alcoolomanes et dipsomanes comme eux seuls, ne louperont pas eux-mêmes cette occasion offerte sur un plateau d’argent pour se vanter et s’exhiber dans leurs œuvres démoniaques. Ce ne sont surtout pas des menaces proférées par l’Etat et des décrets officiels qui sauront convaincre les gens avisés que l’espace du carnaval sera stérilisé.
Haïti, toujours la malchance d’être gouvernée par des détraqués
Dans leur délire de copromanie, les acteurs du législatif abritant des shaolins et des cowboys, ont prouvé qu’ils détiennent des avantages comparatifs et de la dextérité à badigeonner l’enceinte bicamérale au lieu de cogiter sur des lois pour inciter à mieux gouverner la Cité, tel que le postule Charles Louis de Secondat. Des directeurs généraux sont plutôt chevronnés dans des complexes d’érotomanie, pour se donner « La Joie », sans aucun gène, sur les réseaux sociaux. D’autres frôlent des crises de sociopathie et de psychopathie en se perfectionnant dans des crimes humains et des génocides spectaculaires en recrutant des mercenaires-snipers pour loger des balles dans la tête, le cœur et le poumon de la population.
Longtemps cloitré dans une hypomanie, à la suite des cartons rouges l’envoyant au vestiaire dans les concerts internationaux manqués, Ti Simone va sortir de son mutisme pour renouer avec sa crise de verbomanie pour injurier les braves femmes dont Liliane Pierre-Paul, Sara Poisson et pour insulter les cadres de la Cour des Comptes ainsi que les rares médias et professionnels de la presse qui gardent encore leurs colonnes vertébrales idoines, malgré ce piètre contexte émaillé d’une flagornerie et d’une bassesse ignominieuses.
Dans leur farouche mélomanie et potomanie obstruant leur discernement, des jeunes naïfs vont se défouler, se soûler, s’enivrer et se perdre dans des « gouyads » à la Shakira et à la Je-Lo. Ils vont « Ouvè Le Kò » en l’honneur de sa majesté la présidence qui adule ces moments impulsifs de dévergondage. Mais hélas, et après ? Dans ce blackout et ce climat d’insécurité sauvage, comment être certains de rentrer sains et saufs à la maison ? C’est là que le bât blesse.
Dans sa crise de démonomanie, le sorcier fait la chasse aux sorcières, promettant des accidents et la décapitation des têtes des serpents aux sept têtes venimeuses qui font obstruction à sa gouvernance houleuse. La présidence est bouchée dans une monomanie d’un mandat de 5 ans, sans tenir compte du contenu et de la qualité médiocre de son service, quitte à ce que des milliers de vies soient anéanties. Ce ne sont pas des solutions durables, dans l’intérêt de la population qui animent ces animaux qui ne puissent respirer que l’oxygène toxique procuré par les bulles officielles.
Si des individus imprudents commettent la bêtise de se réunir tête baissée, de manière irréfléchie dans des espaces générateurs de claustrophobie, dans les foules gigantesques, à côté des chars, dans les ténèbres, au son des décibels stridents des DJs, des groupes musicaux, dans des contextes de surveillance de capacités précaires, sous les effets du clairin nazon, bakara et barbancourt ; alors, ils encourent tout bonnement le risque de se jeter à la boucherie.
En répondant à leur invitation à cette ambiance de carnaval fatal, comme dans un hélicoptère dans les montagnes perdu dans un brouillard nuageux, ces dirigeants au service du démon, assoiffés du sang et impassibles au malheur du peuple, vont savourer des scènes sanglantes en multipliant des afflictions et des cadavres dans la Cité.
Le carnaval, une partie de plaisir et une occasion propice pour vendre des images et attirer des touristes
Les initiatives humaines décentes et planifiées, qu’elles soient portées par l’Etat ou tout autre secteur, visent toujours l’amélioration des conditions de vies humaines.
Par sa nature non lucrative, l’exécution des projets sociaux non visiblement rentabilisables est dévolue presque de manière exclusive à l’Etat. Avec l’expansion des fondations philanthropiques, de tels types d’investissement sont également assurés par des organisations caritatives qui œuvrent dans l’amélioration de certains domaines clés de la vie tels que la santé, l’éducation, le loisir, l’environnement, etc.
Le carnaval s’inscrit dans le cadre des projets auxquels on ne s’attend pas forcement à des rentabilités financières. Toutefois, sur le plan social, on projette d’enregistrer d’importantes retombées sociales à l’issue des festivités carnavalesques. Les maladies cardiovasculaires (hypertensions, hypotensions, infarctus, cholestérol, diabète, obésité, …) pouvant être générées par le stress, le manque de détente, les frustrations et les crispations, le défoulement au moment du carnaval s’avère un antidote utile susceptible de réduire la course effrénée et la prévalence de ces tueurs silencieux.
Par leurs sens poussé de l’intérêt collectif, les nations responsables sont passées championnes dans l’organisation des méga évènements qui rassemblent des foules immenses, pour atteindre des objectifs soumis dans une demande épicurienne qui n’hypothèque pas le bien-être individuel et collectif. Non seulement les dirigeants avertis offrent des opportunités à leurs populations pour se détendre, dans des climats harmonieux, des chorégraphies, l’exposition des images et des valeurs culturelles ; ils poursuivent également des profits financiers, particulièrement à moyen et à long termes. Suivant les mesures, les résolutions, le cadre logistique et les campagnes de lobbying efficaces à mettre en œuvre, le carnaval peut générer des revenus substantiels. Le Carnaval de Rio de Janeiro en est un exemple éloquent.
Dans les techniques d’analyse avantages-coût et des évaluations des projets, les souffrances et les pertes en vies humaines représentent un coût énorme dans la colonne du passif des projets. Pour être certains d’implémenter un projet de société, les gouvernants sont contraints de minimiser le plus que possible les risques de blessures et de pertes en vies humaines. Voilà pourquoi, en dépit des masses d’individus qu’ils accueillent, les carnavals du Brésil, de la France, du Cuba, de la Belgique, etc. n’enregistrent pas de pertes en vies humaines, sauf dans des scénarios imprévus s’apparentant ainsi à des externalités négatives.
A l’instar du Brésil, le carnaval haïtien, en plus d’entrevoir des ambiances de divertissement, aurait dû être un projet public qui propulse l’image du pays et qui vend des histoires glorieuses de la Première République Noire indépendante du monde.
Le carnaval devait avoir d’énormes effets d’entrainement sur les secteurs économiques, notamment le tourisme. Les hôtels, « Rent a Car », restaurants et lignes aériennes devaient pouvoir se refaire une santé économique.
Les sites touristiques, les valeurs haïtiennes, notre cuisine compétitive, la beauté de notre nature, l’exquisité, l’élégance, la vigueur et l’intelligence de cette jeunesse haïtienne auraient dû être véhiculés sur la toile, dans tous les grands médias nationaux et étrangers pour embaumer les esprits des aventuriers, des épicuriens, des investisseurs et des touristes, les incitant vers cette belle destination Caribéenne.
Le carnaval aurait dû être une partie de plaisir, mais non un film d’horreur où des têtes vont être décapitées, des corps éventrés, des visages défalqués, des yeux crevés, des ventres détripés, des filles violées et des policiers humiliés.
Des signes avant-coureurs qui nourrissent la peur et les inquiétudes
Le menu offert par ces dirigeants sans dimension, sans science et sans conscience, au cours de l’année 2019, a été assaisonné et épicé de tous les ingrédients nauséabonds.
Actions kamikazes, indignité, indignation, ignominie, imposture, usurpation, incompétence, inculture, prostitutions médiatiques, flagornerie, trahison, rancune, cohabitations malsaines, vote présidentiel fratricide, votes parlementaires en contrepartie de sacs de riz, de motos et de billets verts, marchandage politique, impudeur, amalgame, mutisme, cécité, surdité, discours présidentiels creux et turbulents, insécurité galopante, injustice, cupidité, avarice, corruption, hyperinflation, pauvreté abjecte, incohérence, indécence, obscénité, indifférence, insouciance, délit, cruauté, crimes humains et financiers, primature bicéphale, génocides, diffamations, manifestations diurne, nocturne et bizango, barricades murales, barricades végétales, comédies parlementaires, répugnance, crise énergétique, financière et sociale, diversion, procrastination, tergiversation, gangstérisation, banditisme officiel, surfacturation, plurifacturation, trafic de visas, vénalité, anomie, grossesse politique ectopique, déperdition chronique, scandale de kidnapping, de fornication, d’adultère et de masturbation officiels.
Ce sont des signes précurseurs qui augurent des scénarios catastrophiques à l’ occasion de ce carnaval au goût acre, proposé par des caméléons, des Lapins et des vampires politiques qui sont incontestablement en missions démoniaques pour expédier des âmes innocentes en enfer.
Comme à la Rome antique, ces faux ministres, directeurs généraux et présidents indignes vont porter des soutanes de rois pour assister de leurs lieux blindés, les combats odieux dans l’arène, la jungle au Champs de Mars, animée par des gladiateurs qui vont défalquer des visages, couper des bras, décapiter des têtes : « Ceux qui vont mourir, honorent César ».
Ils s’en foutent, voire se réjouissent dans les crimes spectaculaires dont sont victimes les policiers non équipés, les jeunes, les hommes et les femmes désespérés qui réduisent la valeur de la vie à sa plus simple expression.
Ils se soûlent dans les Somethings, barbancourt et bakara, festoyant pendant les trois jours gras dédiés à Lucifer. Par la suite, ils vont enfiler les costumes blancs de pharisiens pour grimacer, jeter des larmes, rider leurs visages dans une factice solidarité aux victimes consentantes des hostilités carnavalesques.
Le décor est planté. Les animaux politiques dont des Lapins, lions, tigres, loups, tous des missionnaires au service du démon ont invité des corps sans têtes, pour multiplier les deuils, compter des têtes sans corps en brulant des âmes innocentes à la Géhenne. Quels sont les « cons sans temps » bien consentants qui vont décidément se crucifier à l’autel funéraire d’un Champs de Mars teinté de signes apocalyptiques ? Auriez-vous avalé le « Prozium » de fameuse science-fiction « Equilibrium » pour que vous n’éprouviez aujourd’hui aucune émotion face à la vie ?
En effet, vous connaissez la valeur réelle de la liberté quand vous êtes emprisonné. Le sommeil ne pourra jamais autant justifier son importance que dans des stades d’insomnie aiguë. C’est lorsque vous visualisez, sans pouvoir les déguster sur la table du riz Shella, du poisson, du cabri, du poulet local, du jus naturel, des salades et des crèmes glacées, que vous ferez l’éloge de la valeur de l’appétit. Vous valorisez la santé à sa juste valeur quand vous êtes dans la souffrance.
Justement, une simple égratignure peut vous enlever les opportunités de jouir de ces richesses divines qu’il ne faudrait jamais banaliser. Utilisez vos cerveaux, vos capacités cognitives et vos réflexions pour éviter des regrets dans des petits moments de jouissance qui ne durent qu’un instant, mais susceptibles de provoquer des douleurs qui peuvent durer toute la vie.
A l’instar du Carnaval de Rio de Janeiro, Nice, Notting Hill, Trinidad, de la Nouvelle Orléans et de la Cologne, l’Etat devrait se réjouir d’avoir offert des moments jouissifs à la population pour se défouler, se déstresser, se détendre et se raffoler dans des ambiances où règnent la sécurité, l’esthétique, le vivre ensemble, l’harmonie dans des sketchs, des danses, des musiques et des chorégraphies tinctoriales.
Trop de sang d’innocents, trop de crimes, trop de pertes en vies humaines. Dans ces conditions scandaleuses, le carnaval haïtien n’est ni financièrement ni socialement rentable.
Ce sont des kalachnikovs, des gangs officiels et officieux, des bandits légaux et illégaux, des escadrons de la mort, des assassins, des parlementaires chefs de gangs, des ministres, présidents et directeurs généraux qui mangent dans les mêmes assiettes et boivent dans les mêmes verres que les bandits notoires qui occupent les espaces virtuels et réels.
Dans de telles situations macabres, médiocres, insalubres, non sécuritaires, il y a certitude que la population va plutôt prendre rendez-vous avec des obsèques et des deuils pendant et à la suite des gouyads irréfléchis au Champs de Mars.
Oui à un carnaval dans un climat harmonieux de confiance, de paix et de sécurité garanti. Mais, mille fois NON à un carnaval qui envoie mon peuple, mes compatriotes, mes frères et mes sœurs, à l’abattoir.
Carly Dollin
carlydollin@gmail.com
1 https://lenouvelliste.com/article/210562/la-ce-jilap-denombre-467-cas-de-mort-violents-dans-laire-metropolitaine-dont-35-policiers-pour-2019
2 https://www.journaldemontreal.com/2019/11/01/haiti-au-moins-42-morts-dont-19-tues-par-la-police-depuis-mi-septembre