Mercredi 27 novembre 2019 – Le Chili n’est assurément pas le paradis que cherchaient des milliers de jeunes Haïtiens qui ont fui la misère et la terreur des gangs dans leur pays, en quête d’une vie meilleure sous d’autres cieux.
Il faut dire que la grande majorité de ces migrants ont pu trouver un petit boulot pour joindre les deux bouts et, parfois, pour entretenir les membres de leur famille en Haïti.
Mais, pour d’autres, qui n’ont pas pu s’adapter et s’intégrer, le pays andin est devenu un vrai cauchemar. Certains se retrouvent sans-abri et sont obligés de se réfugier dans des camps précaires.
Selon l’ONG chilienne Techo, plus de 47 000 familles, de diverses nationalités, sont contraints de vivre dans 802 de ces camps à travers le pays, n’ayant pas assez d’argent pour payer un loyer.
Tiraillés entre la peur de devoir faire leurs bagages et l’espoir que les récentes émeutes aboutiront a l’instauration d’un pays plus juste, avec des opportunités pour tous, la plupart des migrants pataugent dans des conditions de totale précarité.
Ces sans-abris font face a l’insécurité et des fois passent d’un camp a l’autre pour trouver un meilleur coin pour vivre.