By Rezo Nodwes -22 octobre 2019
Mardi 22 octobre 2019 ((rezonodwes.com))– Plus de 24 heures après la journée du scrutin de dimanche, la Bolivie sombre elle aussi dans une spirale de violence, après Haiti, l’Équateur, le Chili, …
De violents incidents ont éclaté lundi soir dans diverses régions de la Bolivie après la publication de résultats de l’élection présidentielle, contestés par l’opposition et critiqués par la communauté internationale.
Ces résultats partiels donnent le président sortant Evo Morales vainqueur au premier tour de la présidentielle alors qu’un premier décompte suspendu dimanche semblait ouvrir la voie à un second tour inédit.
À Sucre, la capitale constitutionnelle, une foule a mis le feu au tribunal électoral départemental, tandis que des affrontements avec la police se produisaient à La Paz et à Potosi, et que le local de campagne du parti au pouvoir était saccagé à Oruro, a rapporté la presse.
Un appel à la grève générale a été lancé par les anti-Evo:
« Nous appelons à la grève jusqu’à nouvel ordre », a déclaré Luis Fernando Camacho, le président de l’influent Comité Pro-Santa Cruz, une organisation de la société civile établie à Santa Cruz, capitale économique du pays et bastion de l’opposition.