L’absence de Jovenel Moise au Pont-Rouge et à Marchand-Dessalines expliquée par l’un de ses conseillers

By Rezo Nodwes -18 octobre 2019

La menace de violence voilée planant sur la visite de recueillement du Président au Pont-Rouge, l’éventualité d’une confrontation sanglante entre les forces de l’ordre et des manifestants sont mis en avant par Jude Charles Faustin pour expliquer l’absence de Jovenel Moise au Pont-Rouge et à Marchand

Vendredi 18 octobre 2019 ((rezonodwes.com))– Contrairement à la tradition, le Président de la République, Jovenel Moise brillait par son absence au Pont-Rouge à l’occasion de la 213ème commémoration de la mort de l’Empereur Jacques 1er.

Au Musée du Panthéon national d’Haïti, jeudi de très tôt, Jovenel Moise accompagné des membres du gouvernement démissionnaire s’était contenté d’une offrande florale au pied du monument du fondateur de la Nation.

Mais, pour Jude Charles Faustin, conseiller du Chef de l’État, le locataire du Palais national a agi en homme d’État.

‘’Étant garant de la bonne marche des institutions, le Président Moise s’est abstenu de se rendre au Pont-Rouge et à Marchand-Dessalines. Nous concédons que traditionnellement la commémoration comporte 3 temps, l’un au MUPANAH, l’un au  Pont-Rouge et l’un  à Marchand-Dessalines’’, avoue Jude Charles Faustin.

Souvenirs de 2018

Les incidents de 2018 ravivent des braises de souvenirs douloureux à l’occasion de la célébration au Pont-Rouge du 212ème anniversaire de l’assassinat de Jean Jacques Dessalines. Des détonations automatiques, des débordements ont contraint la délégation à abandonner précipitamment les lieux. Sur ce point le conseiller Charles Faustin évoque une décision intelligente.

‘’L’année dernière à pareille époque, des journalistes, des membres de la délégation ont dû laisser le site du Pont-Rouge en raison d’incidents malheureux. À la sortie de Marchand Dessalines, sur la route nationale #  1, des attaques ont visé la délégation et le bus transportant des journalistes’’, se remémore Jude Charles Faustin.

Parallèlement, le Chef de l’État, Jovenel Moise, depuis un certain temps limite ses déplacements à Port-au-Prince comme dans les provinces, ce que ses conseillers peinent encore à accepter.

Hervé Noel
vevenoel@gmail.com