By Rezo Nodwes -14 octobre 2019
Lundi 14 octobre 2019 ((rezonodwes.com))– Evo Morales, le président d’origine amérindienne, au pouvoir depuis 13 ans en Bolivie, passera dimanche 20 octobre à l’épreuve des urnes pour la quatrième fois de suite.
Le chef du Mouvement vers le Socialisme (MAS), connu comme un grand réformateur d’un pays marqué par la dictature militaire et les discriminations vis-à-vis de la majorité indigène, présente un bilan économique plutôt flatteur avec un PIB multiplié par trois et un taux de pauvreté divisé par deux.
Il reste très populaire dans les zones rurales et chez les plus démunis. Mais son rival et ex-président Carlos Mesa est le favori des classes moyennes supérieures.
Les sondages le donnent vainqueur de l’élection présidentielle face à Mesa, même si un second tour le 15 décembre pourrait être nécessaire pour les départager.
Pourtant, Morales redoute un coup d’état s’il est élu dimanche. Il a mis en garde lundi contre un possible coup d’Etat préparé, selon lui, par des membres de l’opposition au cas où il gagnerait les élections.
Il a affirmé disposer d’ »enregistrements » prouvant les préparatifs d’un complot ourdi par des opposants de droite avec l’aide d’anciens militaires.
« Ils veulent brûler la Grande maison du peuple (le siège de la présidence à La Paz); faire un coup d’Etat si Evo gagne », a déclaré le président lors d’un entretien à la chaîne de télévision privée Gigavision.