By Rezo Nodwes -14 octobre 2019
Le transport public, dans certains points, tente de se reprendre. Le gros commerce, vigilant à l’appel de manifestations, garde un œil sur les rues. Les écoliers hésitent à reprendre le chemin des classes. Au début d’une 5ème semaine de paralysie, l’illusion d’une reprise totale des activités à Port-au-Prince se dissipe progressivement
Lundi 14 octobre 2019 ((rezonodwes.com))– À l’annonce d’une 5ème semaine de ‘’Pays lock’’, une tentative de reprise timide a été constatée dans certains endroits de la capitale.
Le transport public, véritable baromètre de la vie socioéconomique, tente de se ranimer. Dès l’aube du lundi, des chauffeurs de tap-tap accrochés au volant de leurs véhicules s’activent à relier certains circuits. Dans les gare-routières, des véhicules font le pied de grue à l’idée de desservir certains points.
Dans les rues également, des piétons pressent le pas pour accomplir leur agenda en raison de la fragilité de la tendance. À Pétion-Ville, des négociants, défiant le contexte délicat, ont opté pour une réouverture en demi-teinte de leurs entreprises, a observé Rezo Nòdwès.
À Delmas, sur les cendres chaudes des barricades, des chauffeurs s’accélèrent pour grappiller le minimum en raison des annonces de blocage. Sur les réseaux sociaux, des messages voilés de violence, devenus viraux, encouragent à maintenir les barricades.
Au centre-ville de Port-au-Prince, les portes des établissements privé et public ont été gardées fermées. Des rumeurs persistantes font état d’une reprise, en civil, pour des écoles congréganistes. Dans l’intervalle, des centres scolaires publics constatés dysfonctionnels entament une nouvelle semaine sans activité.
Pour le volet sécuritaire, des patrouilles policières sont observées dans certains points, alors que certains repaires bouillants sont sous l’emprise de truands profitant de la situation rançonner des passants.
Hervé Noel
vevenoel@gmail.com