By Rezo Nòdwès -13 octobre 2019
Dans quel autre pays au monde, Jovenel Moise serait encore président après toutes les allégations de corruption de haut niveau dénoncées, si ce n’était autre qu’Haïti traité de « shithole » ?
Dimanche 13 octobre 2019 ((rezonodwes.com))–Les manifestants du du Cap-Haïtien, quoique leur ville complètement plongée dans le noir, sont toujours dans les rues pour faire passer leurs revendications avec la valeur de la variable définie. « C’en est fini pour Jovenel Moise, ce corrompu invertébré doit foutre le camp », des propos parmi tant d’autres lâchés dimanche soir depuis la deuxième ville d’Haïti, rapporte un collaborateur de Rezo Nòdwès.
Radio-Canada dans un texte titré « Crise en Haïti : un journaliste tué, la colère des manifestants ne faiblit pas« , revient sur les lancements de gaz lacrymogènes, le point fort de la police nationale d’Haïti soutenant apparemment le régime en place. « Les policiers ont fait usage de gaz lacrymogènes et ont tiré en l’air. Des manifestants ont brûlé des pneus et déversé de l’essence dans certains quartiers de la ville. Certains ont même menacé les forces de l’ordre d’une nouvelle escalade de la violence » rapporte Radio-Canada relayant une agence de presse internationale suivant de près l’évolution de la situation en Haïti.
« Les protestataires reprochent à M. Moïse la corruption de son régime et la pénurie de produits de consommation de base« , souligne la radio mondiale émettant depuis le nord de l’Amérique.
S’il en est besoin dans d’autres cas d’effectuer une comparaison du bilan de la police en ce qui a trait au nombre exact de victimes par balles, Radio Canada a spécifié que « les manifestations ont fait une vingtaine de morts et quelque 200 blessés« . Pour les deux millions d’enfants et plus qui n’ont pas pris le chemin de l’école, les manifestants au Cap-Haïtien, étaient on ne peut plus clair dimanche à qui veut l’entendre, selon eux: « départ de Jovenel Moise cette nuit, ouverture des classes lundi matin« .