By Rezo Nodwes -29 septembre 2019
Malgré l’adresse à la nation pré-enregistrée diffusée en pleine nuit par le président Jovenel Moise, la population se trouve toujours dans les rues, appuyée par les principaux leaders de l’opposition unifiée, pour réclamer son départ du pouvoir et l’éclatement du système en place
Dimanche 29 septembre 2019 ((rezonodwes.com))– Devant le refus du président Jovenel Moïse de laisser le pouvoir en dépit de la colère populaire exprimée ces derniers jours, les leaders de l’opposition annoncent un durcissement de leurs positions et lancent une mobilisation devant débuter le lundi 30 septembre prochain.
En prélude à cette mobilisation, les acteurs de l’opposition, au cours d’une conférence de presse tenue dans un hôtel de la capitale, ont réitéré leur volonté farouche de renverser le président afin de s’attaquer au système établi
Me André Michel et le sénateur Ricard Pierre, entre autres, ont demandé à la population de ne pas se laisser intimider, mais d’ériger encore plus haut les barricades et de gagner les rues en foule pour réclamer le départ de Jovenel Moïse, qui selon eux, est en cavale depuis plusieurs jours.
Pour sa part, le sénateur Youri Latortue a lancé un défi au gouvernement, affirmant que celui-ci est incapable d’enlever les barricades aux Gonaives, comme il le prétend. L’élu de l’Artibonite a déclaré que des demain ils se lanceront à la recherche de Jovenel Moïse pour le faire sortir de sa cachette.
« Il n’y a pas de négociations possibles avec Jovenel », ont clamé les opposants qui ont profité pour saluer la mémoire de Badou (Victorieux Josemano), tombé sous les balles assassines d’un commando samedi soir.
La conférence de presse s’est d’ailleurs terminée par une manifestation improvisée au cours de laquelle les participants ont pris la direction de la Base 47, fief du défunt Badou, à Delmas.
Pascal Fleuristil
pfleuristil@yahoo.fr