By Rezo Nodwes -28 septembre 2019
par Bidler Nelson
Mercredi 18 septembre 2019 ((rezonodwes.com))– Tous les secteurs de la vie nationale le constatent. Que ce soit sur le plan social, politique ou économique, les indices montrent que le pays n’est pas dirigé. Cette mauvaise gouvernance n’est pourtant pas née de la dernière pluie. Elle est plutôt due à un récurrent régime politique ploutocratique, ou même cupide, représenté par nos incompétents dirigeants.
Les 06, 07 et 08 juillet 2018, à cause d’une tentative par l’État haïtien, d’augmenter le prix des carburants sur le marché national, les citoyens des quatre coins du pays se sont soulevés contre le pouvoir en place pour exprimer leur ras-le-bol. Ce vaste mouvement de protestation, alimenté par les crises précédentes et la mauvaise gestion des autorités, a engendré la paralysie de toutes les activités sur le terroir de la première République Noire du monde.
Les conditions de vie de la population se sont enlisées dès lors, dans une profonde précarité. Ce qui alors, plonge également, toute une frange considérable du pays dans une sorte d’inégalité sociale de plus en plus criante.
Refonder l’Etat ou cette récurrente crise renaîtra de ses composantes.
Suivant les opinions politiques et les différentes interventions des directeurs d’opinion, d’analystes politiques,des hommes d’État, nous ne cessons de répéter que le pays fait face à une crise économique, politique et sociale. En effet, ils ont tout à fait raison en expliquant une partie de la crise. C’est au fait une part de la vérité constatée.
Cependant, notre objectif n’est pas à démontrer l’autre partie qui elle-même est visible aux yeux de tous, mais plutôt à l’expliquer pour que la population puisse mieux l’appréhender.
Voyons ! Attribuons une définition assez précise à l’autre partie de la crise ! Elle est tout aussi, cette crise, systémique. Par ailleurs, un système peut être défini comme une structure composée de plusieurs éléments pour une cohésion d’organisation.
Si nous jetons un profond coup d’œil sur la crise actuelle que vit Haïti, nous constaterons que le système d’organisation mis en place par les opérateurs politiques n’est plus contrôlé par ceux qui le créaient mais par lui-même. C’est-à-dire, la crise n’est de fait contrôlée et réglée par les autorités compétentes, plutôt par le système.
Maintenant, quels sont les impacts de l’auto-organisation du système dans la crise ?
Depuis juillet 2018, suite à de grands mouvements de protestation contre la misère, l’impunité, la corruption etc, nous nous accommodons à un système LOCK, cette expression propulsée par le Journaliste de la radio Zénith, Muraille Jean Myrtho couramment appelé Muray.
Suite à cette déclencheur, le pays a tendance à se Locker lui-même, [Le pays se ferme automatique], disons, le système organise plutôt, de part lui-même, une mise en place de la caducité des activités dans le pays.
Aucun contrôle, des actes de vandalisme, Assassinat, Une police politisée, une misère atroce, inégalité sociale, tout ceci se joint à une population déjà en situation de révolte , mais qui n’attend qu’une bonne étincelle pour un vrai soulèvement général.
Bidler Nelson
bidlernelson@gmail.com