Donald Trump est reparti en campagne, mardi 18 juin, à l’occasion d’un grand meeting tenu à Orlando en Floride, État qu’il avait remporté de justesse face à Hillary Clinton en 2016. Si les sondages ne jouent pas en la faveur du président sortant, tous les scénarios électoraux restent plausibles, à l’image de son «imprévisible» victoire en 2016, écrit Vatican News
Mercredi 19 juin 2019 ((rezonodwes.com))– À un peu plus de 500 jours du scrutin, le président américain est entré dans la course à la Maison Blanche tambours battants, insistant sur un de ses thèmes de prédilection : l’immigration.
La semaine prochaine, les États-Unis expulseront des millions de sans-papiers a-t-il d’ores et déjà annoncé sur Twitter mardi, espérant surfer sur les mêmes thèmes qu’en 2016.
«La police migratoire va commencer à expulser les millions d’étrangers illégaux qui sont entrés de manière illicite aux États-Unis. Ils seront renvoyés aussi rapidement qu’ils arrivent», a-t-il indiqué.
Dans le camp de l’opposition, on dénombre pas moins de 24 candidats démocrates, plus divisés que jamais, qui ne parviennent pour l’heure à redonner un nouveau souffle au parti, qui cherche encore à capitaliser sur «l’héritage Obama».
«Une campagne dupliquée donc, sur le fond et la forme, sur la précédente», relève à Vatican News, Jean-Eric Branaa, maître de conférences à l’Université à Paris II-Assas, qui vient de publier un livre sur Donald Trump, intitulé Et s’il gagnait encore ? (VA Editions).