Mercredi 12 juin 2019 ((rezonodwes.com))– Après avoir créé diverses entités, dépensé des millions et claironné partout que tout doit être fait pour organiser le dialogue entre Haïtiens, Jovenel Moïse, à deux ans et demi de son mandat, a piteusement échoué dans ce domaine et est même arrivé à se mettre ses propres alliés en face de lui.
Pourtant, les différentes franges de l’opposition ont entamé depuis quelques jours des consultations afin de se rapprocher et de trouver un terrain d’entente sur des problématiques nationales.
Pour les principaux leaders, Jean William Jeanty (Kontra pèp la), Gardy Leblanc (OPL), André Michel (Secteur Démocratique et Populaire), Moise Jean-Charles(FOP – Pitit Dessalines), cette initiative se trouve sur une bonne voie et permettra de trouver d’abord un consensus sur la gouvernabilité après un départ éventuel du président Jovenel Moïse.
La plupart des participants ont opté pour la désignation d’un juge à la Cour de Cassation afin de remplacer le président actuel, dont au moins trois de ses entreprises sont indexées dans le rapport sur la dilapidation des fonds du programme PetroCaribe publié par la Cour des Comptes.
D’autres secteurs sont également engagés dans des rencontres en vue d’harmoniser les propositions pour entamer une transition, engager celle-ci vers une refondation de la nation et permettre à Haïti de faire route vers le progrès et la satisfaction des principales revendications de la population.
Secteur privé, Petrochallengers, Représentants des religions (Catholique, Protestant et Vaudou) et des organisations de la Société Civile, tous convergent vers une résolution de la crise en évitant d’intégrer dans la solution l’actuel chef de l’État et les deux chambres du parlement.