Lapin, qui se terrait depuis l’avortement de la deuxième séance de ratification de sa politique générale, a brusquement décidé de refaire surface en sortant ses griffes contre les petrochallengers, les syndicalistes en grève et … contre son collègue de l’Exécutif, Rénald Lubérice
Lundi 10 juin 2019 ((rezonodwes.com))– « Nous étions au rendez-vous hier pour la manifestation », a déclaré le premier ministre nommé, Jean Michel Lapin.
Pour expliquer les brutalités policières, M. Lapin a déclaré que la police a dû intervenir pour ramener l’ordre et empêcher des violences contre les biens des gens n’ayant pas voulu participer à cette manifestation.
Lapin, dont le mandat de 30 jours comme premier ministre intérimaire a expiré depuis le 21 avril, s’est prononcé contre la grève lancée par les syndicalistes, mettant en avant le sort des enfants qui doivent participer à des examens de fin d’année.
« Syndicats, chauffeurs de tap-tap, où se trouvent vos enfants dans cette situation? Pères et mères de famille, vous devez vous poser la question à savoir où se trouve l’intérêt de vos enfants. Eux qui doivent remplacer les autorités d’aujourd’hui », a indiqué Lapin, également ministre démissionnaire de la Culture et de la Communication.
Le premier ministre de facto, qui fait les frais d’un lutte fratricide au plus haut sommet du pouvoir Tet Kale 2, a encore une fois rejeté l’appel à la démission lancé à son endroit par l’homme fort du régime, Rénald Lubérice, actuel Secrétaire Général du Conseil des Ministres.
« Depuis plus de sept ans que M. Lubérice est au pouvoir, qu’a-t-il proposé pour empêcher l’hôpital général de devenir ce qu’il est actuellement, pour éviter que la population n’aie comme seul recours que de venir se plaindre à la Radio?
Il y a un rendez-vous constitutionnel. Ceux qui ne veulent pas de mon gouvernement doivent encourager la tenue de la séance de ratification au Parlement afin d’arriver à une décision finale, a lâché Lapin.