Une dernière tentative pour sauver le président Jovenel Moïse, éclaboussé par le rapport de la Cour des Comptes, avant la tenue d’une manifestation « pour éclater le système », prévue pour dimanche
Vendredi 7 juin 2019 ((rezonodwes.com))– L’éternel porte-parole autoproclamé de la « Société Civile », Rosny Desroches et le secrétaire général du Conseil des Ministres, Rénald Lubérice, ont amorcé une dernière tentative pour sauver le mandat de Jovenel Moïse ou, au moins, de permettre au président contesté de rester en selle jusqu’à une autre éruption de revendications populaires.
Pour Lubérice, proche collaborateur de Jovenel Moïse, depuis la longue campagne électorale, un nouveau gouvernement légitime bénéficiant de l’appui de tous les secteurs est indispensable pour s’attaquer aux défis politiques et économiques actuels.
Ainsi, tout en affirmant que « Jovenel Moïse n’est impliqué ni de prés ni de loin dans le dossier Petrocaribe », il recommande la démission du Premier Ministre nommé Jean Michel Lapin, et la reprise des négociations avec les partis politiques pour la mise sur pied d’un gouvernement d’ouverture « crédible ».
Lubérice rejette d’un revers de main le rapport de la Cour des Comptes et les mouvements de protestation de ceux qui réclament la démission du chef de l’État.
De son coté, le responsable de l’Initiative de la Société Civile (ISC), Rosny Desroches, a lancé une mise en garde contre une utilisation à des fins politiciennes du rapport de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA).
Desroches estime qu’il ne faut pas brûler les étapes et refuse tout appel à la démission du chef de l’état, dont au moins trois de ses firmes ont été épinglées dans le rapport.