Jeudi 30 mai 2019 ((rezonodwes.com))– L’ancien directeur de la Police Nationale, Mario Andrésol, s’est dit stupéfait de constater que les gens prompts à demander le changement de ce système pourri, n’hésitent pas à condamner l’acte posé jeudi matin par les quatre sénateurs de l’opposition qui ont saccagé la salle de séance du Sénat pour empêcher la validation du gouvernement Moïse-Lapin et ses ministres censurés par les députés.
Pour Mario Andrésol, avant de condamner le mouvement de ces quatre parlementaires, les Haïtiens doivent prendre le temps pour bien comprendre la cause fondamentale les ayant portés à agir de la sorte.
S’adressant particulièrement aux jeunes qui ne cessent de réclamer à cor et à cri ce changement de système, Andrésol les prévient qu’aucun changement ne saurait se réaliser sans un combat acharné ou simplement en se lamentant.
» Bann jènn, ki chak jou, ap rele chalbare dèye sistèm peze souse a, kòm si se nan #latutunntyèt li pral chanje. Se vre! Si nou konprann se an #dekelemeye oubyen an #dechanbranldelabalistrad nou pral kanpe an fas sistèm nan. Enben l finn chanje! Nou fenk kare plenyen », a tweeté l’ex DG.
« Ces parlementaires, font-ils l’objet de critiques juste parce qu’ils se sont identifiés à un secteur bien connu? », s’est questionné Andrésol.
Celui-ci estime par contre que ces sénateurs de l’opposition, au fond, parlent le même langage que la majorité des Haïtiens.