Souvenez-vous bien qu’en Haïti, un ancien condamné aux Etats-Unis pour « trafic de personnes » siège actuellement au Parlement et vote avec la majorité présidentielle…grâce à la bénédiction du CEPprovisoirement permanent.
Au Chili, au total 10 personnes sont poursuivies pour leur participation présumée à la création d’un réseau de trafic des êtres humains, qui leur a permis d’introduire au Chili un total de 381 ressortissants chinois. Ils ont utilisé ce pays méridional comme un pont, et pour y arriver, de fausses lettres d’invitation ont été rédigées en leur faveur
Samedi 25 mai 2019 ((rezonodwes.com))–Parmi les personnes impliquées, inculpées et accusées de crimes de trafic illicite de migrants, d’association illicite et de corruption, selon la police chilienne, se trouvent l’ancien gouverneur de la province de Choapa, Álex Trigo, l’ancien maire de Los Andes, Mauricio Navarro, et un fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères, Álex. Brito. Le réseau a été mis en service en janvier 2016.
« C’est la plus grande association et le plus important réseau de trafic illicite d’immigrants que nous ayons vu dans l’histoire de notre pays, qui ont abusé de leurs positions publiques pour commettre ces crimes. Le gouvernement fera donc partie de la plainte« , a déclaré le Sous-secrétaire à la Prévention du crime Katherine Martorell.
Les investigateurs chiliens sont parvenus à la conclusion à savoir que « le réseau a contacté en Chine des personnes intéressées par des voyages au Chili, auxquelles elles ont réclamé des sommes d’argent de près de 5 000 dollars en échange de la délivrance d’une fausse lettre d’invitation, de supposés hommes d’affaires ou chefs d’entreprises, qui vont leur permettre d’obtenir le visa pour enfin sortir de la Chine et venir au Chili« . Et ce qui a été fait.
Selon le journal chilien El Comercio, dans son édition de nouvelles de samedi « dernière heure » sur les 381 affectés, 178 se trouvent actuellement en Argentine, 110 ont un visa de résident, 33 sont en train de régulariser leur situation et 60 sont toujours en situation irrégulière au Chili ».