La République dominicaine nie avoir une dette envers le Venezuela pour le pétrole. Haïti, oui ! Les caisses des fonds de Petro Caribe sont vidées avec plus de $4 milliards dilapidés. Les administrations Moise-Lafontant, Mois-Céant, Moise-Lapin continuent de jouer au lapin, selon les PetroChallengers, en refusant tout changement réel et effectif au sein de l’Ucref et de l’Ulcc, pour faciliter, avant la tenue d’un procès, les arrestations de toutes les personnes indexées dans le rapport officiel de la Cour des Comptes.
Le président du conseil d’administration de la raffinerie pétrolière dominicaine, (PDV), Felix Jimenez, a affirmé mercredi que la société « ne doit pas un seul dollar au Venezuela » pour la livraison de pétrole et ou des produits dérivés du carburant. Il s’inscrit en faux contre les déclarations d’un ministre de Maduro accusant la République Dominicaine de devoir encore plus de $200 millions au Venezuela
Mercredi 27 mars 2019 ((rezonodwes.com))–Les autorités haïtiennes ne peuvent pas en dire autant, particulièrement quand presqu’une vingtaine d’entre eux (Lamothe, Laleau, Bellerive, Jovenel Moise…et autres associés), des dirigeants actuels et passés ont leur nom cité dans un rapport officiel de la Cour des Comptes enquêtant sur la dilapidation de plus de $4 milliards des fonds Petro Caribe.
Felix Jimenez, en réaction à une déclaration du ministre vénézuélien de la Communication et de l’Information, Jorge Rodriguez, ayant évoqué une dette « supposée » de 240 millions de dollars de PDV envers le Venezuela, a déclaré que « le ministre est passé très loin de la vérité« .
« La raffinerie de pétrole dominicaine ne doit pas un sou au gouvernement vénézuélien ni à Petróleos de Venezuela (PDVSA) », a-t-il insisté.
Felix Jimenez a en outre signalé que la dernière cargaison de pétrole brut en provenance du Venezuela a été reçue le 15 décembre 2015 et payée dans toute son intégralité le 10 janvier 2016, sans indiquer le montant de cette dette qui serait épongée. Les achats ont toujours été effectués par l’intermédiaire du ministère des Finances, jamais directement par le ministère des Affaires Etrangères et non plus de manière directe par la compagnie de raffinerie nationale, a-t-il révélé.
Concernant les produits finis, près à la consommation, il a précisé que la dernière expédition de diesel et de carburant reçue du Venezuela, était arrivée en République Dominicaine, le 8 mars 2017 et la facture était payée le 22 du même mois.
Par ailleurs, Haïti qualifié de pays « presque en faillite » par Rosny Desroche de OCID, a du mal à payer récemment ses factures pétrolières.
La dette Petro Caribe envers le Venezuela qui a diligenté plusieurs cargaisons de produits pétroliers pendant de nombreuses années vers Haïti, à un prix référentiel, coûtera les yeux de la dette à la future génération. Les fonds, qui en principe, devraient servir à initier des projets d’infrastructures durables et rentables, ont été mal utilisés et ou en majeure partie des cas détournés, par les administrations au pouvoir de René Préval à Jocelerme Privert en passant par Michel Martelly.