L’ONU déploiera une nouvelle mission en Haïti après le départ de la MINUJUSTH

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6 mars 2019 Rezo Nodwes

La force de l’ONU appelée MINUJUSTH devrait être remplacée par une petite mission politique basée à Port-au-Prince, a indiqué le rapport envoyé au Conseil de sécurité vendredi

Mercredi 5 mars 2019 ((rezonodwes.com))– Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, recommande au Conseil de sécurité de créer à l’automne une mission politique pour Haïti afin de maintenir un accompagnement international à ce pays après le départ de ses policiers internationaux, dans un rapport publié cette semaine,a rapporté le journal Metro de Montréal.

«Je me félicite des progrès constants en matière de développement accomplis par la force de police nationale, qui a eu un comportement professionnel efficace, largement reconnu durant les [récentes] manifestations, ce qui prouve son aptitude à régler les problèmes de sécurité dans le pays», estime Antonio Guterres dans ce document.

Elle «sera en mesure d’assumer pleinement ses responsabilités sur le plan de la sécurité et de la protection d’Haïti d’ici au 15 octobre 2019, à la fin de la stratégie de retrait sur deux ans» de la mission actuelle de l’ONU, ajoute-t-il.

La mission de police de l’ONU en Haïti (Minujusth) compte un millier de personnes. Elle a été déployée en Haïti en octobre 2017 pour succéder à la mission des Casques bleus (Minustah) créée en 2004 suite à l’éviction du président lavalas, Jean-Bertrand Aristide.

Pour lui succéder pour une période d’un an et à compter du 16 octobre 2019, avec l’approbation des autorités haïtiennes, «je recommande que le Conseil de sécurité approuve la création [d’une] mission politique spéciale sous forme de petit bureau consultatif stratégique, dirigé par un Représentant spécial du Secrétaire général».

Elle aurait «pour mandat de proposer de bons offices et de conseiller le Gouvernement dans des domaines précis comme la réforme politique, les élections, la justice, le système pénitentiaire, le développement de la police, la réduction des violences de proximité et les droits de l’homme», indique Antonio Guterres.