France – Violences : plus de 45.000 gilets jaunes dans les rues de l’Hexagone samedi

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24 février 2019

Y aurait-il un acte 16  dimanche sur les Champs-Elysées ? »La violence, toujours. Les exactions commises en marge des rassemblements de Clermont-Ferrand, Rouen, Montpellier… sont intolérables« , a déclaré samedi le ministre français de l’Intérieur Christophe Castaner, sur son compte Twitter

Paris, dimanche 24 février 2019 ((rezonodwes.com))–À Clermont-Ferrand, 2 500 personnes se sont réunies et des feux de poubelles ont été signalés sur la place de Jaude située en plein centre-ville.

À Paris, 5 800 personnes se sont rassemblées samedi, contre 5 000 la semaine dernière, et 28 personnes ont été interpellées selon la préfecture. Les manifestants se sont rendus sur les Champs-Elysées puis ont rejoint le Trocadéro.

Ainsi pour la quinzième journée de mobilisation des « gilets jaunes », 46 600 personnes ont manifesté le samedi 23 février 2019 dans toute la France, contre 41 000 la semaine dernière, selon les chiffres communiqués dans la soirée par le ministère de l’Intérieur.

Selon plusieurs médias français, les rassemblements se sont généralement déroulés dans le calme à l’exception de Clermont-Ferrand, Toulouse, Lyon, Épinal, Montpellier et Bordeaux où des heurts ont éclaté entre certains manifestants et les forces de l’ordre.

À Bordeaux, ils étaient 3 500 selon la police et la préfecture à fait savoir en début de soirée que cinq personnes avaient été placées en garde à vue « pour jets de projectiles sur les forces de l’ordre, détention de matériel offensif, d’artifices et de munitions. »

Accrochages « armés » entre manifestants et les policiers

À Toulouse, la préfecture a indiqué que certains « gilets jaunes » avaient lancé des cocktails molotov sur les forces de l’ordre.

À Epinal, 1 600 personnes s’étaient rassemblées et les grilles de la préfecture ont été arrachées et des vitrines cassées.

Un policier lance un coup de pied à la tête à un manifestant

Sur une séquence filmée par une chaîne de télévision étrangère, un Gilet jaune est interpellé par plusieurs policiers et est bloqué à terre. À ce moment-là, un autre agent arrive sur le côté et donne un coup de pied en pleine tête à l’homme, alors que ce dernier n’est pas armé et ne se débat pas.

Dimanche, au lendemain de l’acte 15, un groupe de Gilets jaunes a envahi le Starbucks des Champs-Élysées, bloquant ainsi le bon fonctionnement de l’établissement dans le but d’obtenir un rendez-vous avec le responsable.

Par cet acte, les Gilets jaunes entendent s’opposer aux multinationales qui sont critiquées pour leur politique fiscale à l’étranger.

«Si nous payons des impôts, les multinationales doivent faire de même!», lance sur son compte Twitter un utilisateur qui soutient le mouvement.