Le conseiller le plus proche du premier-ministre canadien Justin Trudeau a démissionné cette semaine car un scandale continue de nuire à l’image impeccable du chef du gouvernement
Montréal, vendredi 22 février 2019 ((rezonodwes.com))–Le journal canadien Globe and Mail a rapporté plus tôt ce mois-ci que des proches collaborateurs de Justin Trudeau « avaient fait pression sur la ministre de la Justice de l’époque, Jody Wilson-Raybould, pour qu’elle règle le cas de SNC-Lavalin, une grande firme d’ingénierie basée au Québec, la province de Trudeau« .
« Les allégations de corruption, utilisées pour obtenir des contrats de construction lucratifs sous le régime de Mouammar Kadhafi en Libye, signifient que la société est confrontée à la perspective d’une interdiction des contrats fédéraux de dix ans si elle est reconnue coupable« , a souligné pour sa part le journal The Guardian.
L’ex-ministre Wilson-Raybould, auparavant a été rétrogradée en janvier ensuite a démissionné du Cabinet la semaine dernière. Depuis, son silence gardé a accru la pression sur Trudeau, qui affirme n’avoir rien fait de mal.
Gerald Butts, ami proche et principal assistant de M. Trudeau, nie également les actes fautifs reprochés. Il a néanmoins démissionné lundi dans le but de calmer la tempête. Cela ne semble pas avoir marché, commente-on dans la presse au Canada.
Wilson-Raybould a engagé un ancien juge de la Cour suprême du Canada pour la conseiller sur ce qu’elle peut légalement révéler. Elle devrait témoigner devant un comité parlementaire plus tard ce mois-ci. Cette histoire pourrait devenir encore plus explosive, et le Canada a des élections en octobre.