Dimanche 17 février 2019 ((rezonodwes.com))– Clarens Renois n’a pas du tout apprécié le message à la nation du président Jovenel Moïse et pense que celui-ci a foiré toutes les tentatives visant à proposer une sortie salvatrice de cette crise.
« Le président a fait un amalgame en associant les jeunes manifestants à des membres de gangs, des bandits, des dealers de drogue… », a regretté le chef du parti UNIR, estimant que le chef de l’état ne veut pas vraiment arriver à un consensus et que son discours ne peut que contribuer à la fermeture des portes de ce dialogue.
L’ancien journaliste vedette de Métropole, indigné, ne comprend pas pourquoi « le président n’a eu d’yeux que pour Anel », alors que toutes ces foules se trouvaient dans les rues du pays pendant plus de 8 jours.
Pour lui, c’est un coup monté assez maladroit de la part des autorités de lâcher les chefs de gangs et les trafiquants de drogue pour tenter de dénaturer le mouvement populaire.
« M. le président, les Haïtiens et les Haïtiennes demandent de vivre mieux. Les gens veulent que la République soit mieux gérée. C’est cela la réalité. Et cela ne doit pas être ignoré. Les gangs et les trafiquants de drogue? on sait très bien qui les protège. S’ils sont en liberté, ce n’est pas la faute des simples citoyens qui sont leurs victimes ». a déclaré Clarens Renois.