» Vous pouvez remettre en question le pouvoir de Jovenel, de Céant et de tous, mais n’empêchez pas les malheureux à s’occuper de leurs activités « Evans Paul.
L’incertitude est encore dans les rues. Si pour l’instant des taxis-motos assurent le transport, elles sont rares les activités qui reprennent dans la capitale pour ce lundi 11 février 209.
Déjà cinq (5) jours depuis que les activités sont paralysées dans l’Ouest et dans quelques villes de province. Les écoles, les banques commerciales, les ambassades, des organisations Internationales et des ONG gardent leurs portes fermés.
Quelques mouvements spontanés sont encore enregistrés ce lundi, la poursuite de la mobilisation – souvent sous fond d’appel à la violence- est réclamée sur les réseaux sociaux. Et il est encore annoncé des manifestations pour exiger la tenue du Procès Petrocaribe, des actions contre la vie chère et le départ du chef de l’État.
A en croire Guychard Doré, Conseiller du Président de la République, qui intervenait à la radio ce matin, la démission du chef de l’État n’est pas une hypothèse à l’ordre du jour.
Agir avec « sens de responsabilité » face à une crise profondément « structurelle «
De son coté l’Ancien PM, Evans Paul, qui reconnait que la situation est très difficile croit que la violence n’est pas la solution et au contraire va empirer la situation dit « non à la confrontation et oui à la concertation ».
PMKP, pour qui la crise est profondément » structurelle « , invite les acteurs de part et d’autre à se ressaisir pour aborder la crise actuelle avec « sens de responsabilité ». Il croit que démissionner ou ne pas démissionner n’est pas le fond de l’affaire.
» Vous pouvez remettre en question le pouvoir de Jovenel, de Céant et de tous, mais n’empêchez pas les malheureux à s’occuper de leurs activités » recommande Evans Paul.