LE MAIRE DES GONAÏVES SE FAIT REMONTER LES BRETELLES PAR LA PRESSE CULTURELLE

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En prélude à la réalisation du Carnaval National les 3,4 et 5 mars 2019, les autorités municipales des Gonaïves ont tenté de rencontrer la presse culturelle de la cité ce lundi 28 janvier. Des dizaines de journalistes se sont rendus à la salle de conférence de la Mairie en vue de faciliter les échanges entre eux et le maire Latortue.

Renvoyée le week-end précédent pour des raisons d’indisponibilité du maire, la rencontre a finalement eu lieu lundi dernier ou devrait-on dire qu’elle ait pris fin avant même d’avoir commencé. Fixée à 5h de l’après-midi mais débutée vers les 6h30, la rencontre a connu un échec cuisant. Malgré la présence du Directeur aux Affaires Sociales et Culturelles de la Mairie des Gonaïves aux côtés des animateurs pour les aider à patienter jusqu’à l’arrivée du Maire, la tension était si palpable qu’un clash était inévitable.

N’ayant pas voulu entendre les dires du Maire, ils ont quitté la salle à l’unanimité juste avant que le Maire ait pris la parole. Une situation qui a mis Neil Latortue et son équipe dans le comble de l’embarras.

“Nous, les animateurs, sommes extrêmement furieux. La façon dont les autorités nous traitent est inadmissible. C’est un manque de respect de nous faire patienter aussi longtemps pour une rencontre qui a déjà été reprogrammée”, a confié l’un d’entre eux.
“A partir de cet instant, nous voulons que le respect qui nous est dû nous soit rendu. Nous n’avons rien contre le Maire mais nous voulons être appréciés à nos justes valeurs.”, a précisé Monfred Sainté, présentateur à la Radio Pyramide.

La réaction du lundi soir est l’expression d’une forme de rejet à toutes tentatives visant à rabaisser les journalistes et leurs travaux. En tant qu’acteurs, ils n’ont pas été suffisamment sollicités dans le cadre de la réalisation des activités culturelles organisées par les autorités au cours des ans écoulés. Le vase a eu une goutte de trop si l’on s’accroche à leur témoignage.

MVP (Media Vibe Promo), CARD (Collectif des Animateurs de Radiodiffusion) et Artibo Promo sont les principales structures regroupant des travailleurs de presse qui ont envoyé leurs membres à cette rencontre combien importante pour la vulgarisation des valeurs gonaïviennes dans le cadre des festivités carnavalesques de cette année.

Quelle sera l’étape suivante ? la DASC devra-t-elle planifier une autre rencontre pour rectifier le tir ? Quel sera l’impact de cet état de fait sur le déroulement du carnaval ?

Un dossier à suivre…

Marvens Pierre
vermans18@gmail.com
LATIBONIT Info

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