Il était environ 5h 30 dans l’après midi lorsque le professeur Monferrier DORVAL, éminent avocat du pays, l’une des rares compétences de l’UEH, était contraint à mettre un terme à son cours de droit constitutionnel (qui aurait du terminer à 6h) à la faculté de droit et des sciences économiques de Port-au-Prince, particulièrement au niveau II du département des Sciences Juridiques, en raison de la condition dans laquelle il dispensait ce cours, notamment suite à une coupure d’éléctricité ( EDH) survenue depuis 3h Pm et il en était le cas pour les autres facultés voisines (Ethnologie, ENS).
C’était difficile à croire que ce cours allait terminer de manière impromptue pendant que le professeur DORVAL, était en pleine transcendence en expliquant la notion de l’Etat, son origine à partir des différentes concéptions qu’on a eues avec des savants comme Thomas HOBBES; John LOCKE; Rousseau; Montesquieu pour n’en citer que ceux-là. Pour palier cette situation de crise, les étudiant ont du s’en servir des matériels de toutes sortes (torche, écran de téléphone, flash ect..) juste pour profiter du savoir, de la compétence et de l’expérience du maître DORVAL.
C’était une occasion qui a prouvé une fois de plus que nous avons une jeunesse assoifée du pain intellectuel d’une part et le cynisme de nos dirigents à quelque niveau qu’ils soient. Ils s’en foutent de rien et de tous! De leur résponsabilité, de la résponsabilité des autres, des profésseurs, des étudiants, des conditions d’apprentissage, de la qualité de l’instruction ect… Entendons nous! La FDSE, la doyenne des facultés de l’UEH ne peut-elle fonctionner outre l’énergie fournie par EDH.
La FDSE ne peut-elle avoir un système électrique autonome? Quel en serait le coût? l’État haïtien ne connait-il pas cette préstigieuse institution qui fournit des cadres chaque année pour le pays depuis plus d’un siècle? Pauvre haïtien qui subisse ces galères pendant qu’il y a des fonds qui sont disponibles dans le pays, qui auraient pu être utilisés de la meilleure manière si on les avait canalisés dans des champs plus importants et qui seraient plus favorables au pays…
Helas! Ils sont disponibles, ils sont mal gérés et continuent à être mal gérés. Un pays sans des citoyens bien formés, est un pays qui assure son échec et la formation se fait sur les bancs de l’Université. Mèsi mouche LETA! A bon entendeur, salut!