Parlement improductif: Uder Antoine veut $68 millions pour des élections à l’automne 2019

Parlement improductif: Uder Antoine veut $68 millions pour des élections à l’automne 2019 post thumbnail image


9 janvier 2019  Rezo Nòdwès

un billet de la rédaction

Cet ancien « Premier-ministrable du président Jovenel Moise » qui aurait dû partir immédiatement du CEP après le choix de Jean-Henry Céant, en septembre dernier, sert de caisse de résonance au chef de l’Etat, pour parler d’élections libres, crédibles et honnêtes aux publications rapides

Port-au-Prince, mercredi 9 janvier 2019 ((rezonodwes.com))–Le directeur exécutif du CEP, Uder Antoine, avait promis pour juin 2017, le remplacement du sénateur-élu Guy Philippe. Presque deux ans plus tard, il n’en est toujours rien. Pourtant, aujourd’hui, il vient de promettre l’organisation d’élections libres et des résultats rapides, pouvant coûter aux contribuables haïtiens, toujours sans eau, sans électricité 24/24, sans emploi, sans soins de santé primaire… , une bagatelle de $68 millions.

Sans aborder le brûlant dossier de Dermalog auquel est associé le nom de Martine Moise, l’épouse du président Jovenel Moise, selon les révélations fracassantes du sénateur Youri Latortue, le directeur exécutif du CEP annonce que le calendrier électoral est en « cours de préparation » sans oublier « l’évaluation et localisation des centres de vote » dont la plupart se trouvent dans des quartiers où les bandits font la loi.

« Le vote de la loi électorale est une urgence et reste une priorité des priorités » a lâché M. Antoine alors que depuis le 1er octobre dernier, ces mêmes sénateurs et députés pour lesquels il veut organiser de coûteuses élections de renouvellement de mandat (en octobre prochain) et ou les remplacer, n’ont daigné doter le pays d’un budget avant de partir en vacances.

Le vote d’une loi des finances en janvier arrangera le CEP, a confié le directeur exécutif occupant un poste très convoité au sein de l’institution électorale provisoire dont les membres siègent avec un mandat à durée presqu’illimitée suite aux bons services apparemment rendus « à la patrie« .

Plus de 3.5 millions de cartes électorales arrivent à leur date d’expiration. Les pensionnaires du CEP, malgré tout, projettent d’organiser en 2019 de « bonnes élections » en Haïti et par surcroît proclamer rapidement les résultats.

Ces hauts fonctionnaires pensent-ils que ces élections à fort coût de $68 millions viendront sauver le pays ? Ces élections pourraient-elles empêcher les haïtiens d’aller risquer leurs vies en haute mer sur de frêles embarcations vers les Bahamas et/ou aller se faire humilier aux portes frontalières dominicaines ?

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *