Le rapport RSF 2018 sur les journalistes victimes n’épargne pas Haïti

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HADSON A. ALBERT: 20 DECEMBER 2018

Le rapport des journalistes victimes en 2018 n’épargne pas Haïti. Photo: RFI

Les violences contre les journalistes ont atteint un niveau « inédit » à travers le monde, selon ce qu’indique le rapport 2018 publié par Reporters sans frontières. Plusieurs de ces professionnels ont été menacés, tués, emprisonnés, pris en otage ou portés disparus.

En 2018, 80 journalistes ont été tués, soit plus 8% par rapport à 2017. Un total de 348 ont été détenus, (+7% par rapport à l’année dernière), 60 prises en otages (11% par rapport 2017) et 3 ont été portés disparus.

Ces chiffres qui ne font pas bonne augure n’ont pas épargné Haïti. En effet, Vladjimir Legagneur, photojournaliste Haïtien, figure parmi les trois journalistes portés disparus dans le monde en 2018.

Parti pour un reportage à Grand-Ravine depuis le 14 mars dernier, l’homme de 30 ans n’est jamais revenu. La Police nationale, peu après, a indiqué avoir trouvé les restes d’un cadavre à Martissant. Mais jusqu’à présent l’institution n’a fait aucune révélation à propos des résultats ADN.

Les Etats-Unis figurent parmi les 5 pays les plus meurtriers au monde portant un nombre de 6 journalistes tués. A la liste s’ajoute l’Inde, le Mexique, le Yémen et l’Afghanistan.

À noter que le Venezuela a été identifié comme le champion dans l’exercice de « répression des journalistes » pour le continent américain. Il a été notifié qu’en ce début du mois de décembre, trois journalistes ont été emprisonnés dans ce pays rongé par la crise depuis quelque temps.

Reporters sans Frontières croit qu’il est urgent que soit nommé un représentant spécial pour la protection des journalistes.

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