Plus de 251 journalistes emprisonnés dans le monde

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RODE LOUIS AZER CHERY: 16 DECEMBER 2018

Kyaw Soe Oo (à gauche) et Wa Lone (à droite), condamnés à sept ans de prison en Birmanie (lundi 3 septembre 2018). Ye Aung THU/AFPS

Le Comité pour la Protection des Journalistes (CPJ) a publié les résultats de son enquête mondiale annuelle concernant les répressions exercées à l’encontre des journalistes. « Au moins 251 d’entre eux sont écroués dans l’exercice de leurs fonctions dans le monde en 2018 », a révélé l’enquête en question.

Un chiffre qui augmente pour la troisième année de suite. Les récentes vagues de répressions contre la « couverture critique des nouvelles » dans le monde en sont pour beaucoup. En effet, il s’ensuit qu’en 2018, la Chine, l’Égypte et l’Arabie Saoudite ont emprisonné plus de journalistes que l’année précédente. La Turquie – malgré certaines libérations – demeure jusque-là en tête de liste des pires geôliers du monde.

Selon le CPJ, « la majorité des personnes incarcérées à l’échelle mondiale – 70 % – sont accusées d’appartenir à des groupes considérés par les autorités comme des organisations terroristes ou de les aider. »

« Le nombre de détenus accusés de fausses nouvelles est passé à 28 dans le monde, contre neuf il y a deux ans à peine. L’Égypte a emprisonné le plus grand nombre de journalistes accusés de fausses informations avec 19, suivis par le Cameroun avec quatre, le Rwanda avec trois et un en Chine et au Maroc », peut-on lire dans ce rapport.

À noter que le Venezuela a été identifié comme le champion dans cet exercice de « répression des journalistes » pour le continent américain. Il a été notifié qu’en ce début du mois de décembre, trois journalistes ont été emprisonnés dans ce pays rongé par la crise depuis quelque temps.

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