JÉSULA SIMON: 15 DECEMBER 2018
L’agronome Jean André Victor, du MOPODS
L’appel à la trêve lancé par des partis politiques proches de l’équipe gouvernementale et le président de la chambre des députés Garry Bodeau n’impacte en rien l’envie de mobilisation de l’opposition pour réclamer le départ de Jovenel Moise. En effet, le mouvement patriotique populaire dessalinien, membre de l’opposition en appelle à la poursuite des mouvements de protestation en vue de parvenir à l’organisation de la conférence nationale souveraine pour sortir le pays de sa situation actuelle.
Selon le MOPOD, cette conférence nationale ne peut être engagée avec la présence de Jovenel Moise au pouvoir.
« Ce n’est ni l’opposition ni ceux qui manifestent dans les rues doivent observer la trêve, mais de préférence les autorités qui ne cessent d’approvisionner les gangs en armes et munitions pour entretenir l’insécurité afin de parvenir à leurs fins qui doivent faire la trêve » rétorque, l’agronome Jean André Victor.
« Le président de la République Jovenel Moise a jusqu’au 7 février 2019 pour engager le pays sur la voie de la conférence nationale souveraine afin que tous les secteurs de la vie puissent s’assoir pour trouver une solution à la crise qui ronge la société. Sinon, il sera dans l’obligation de remettre son tablier », prévient l’agronome Jean André Victor.
Une cinquantaine de partis politiques proches du pouvoir ont demandé aux membres de l’opposition politique d’observer une trêve dans le cadre de la mobilisation antigouvernementale à l’approche des fêtes de fin d’année. Ils ont recommandé à l’opposition de répondre à l’appel au dialogue lancé par le chef de l’État Jovenel Moise en vue de retrouver une solution à la crise sociopolitique. Un appel rejeté par l’opposition.