Jean-Henry Céant veut convaincre les investisseurs étrangers

Jean-Henry Céant veut convaincre les investisseurs étrangers post thumbnail image

Lors de sa participation au Forum économique international des Amériques, le Premier ministre haïtien a promis de rattraper les retards et d’offrir une Haïti prospère.


«Notre volonté de réussir va nous permettre de triompher, rattraper les retards et offrir une Haïti prospère et socialement juste », a affirmé le Premier ministre haïtien qui croit que les investissements sont les remèdes destinés à vaincre l’extrême pauvreté et à combattre les inégalités. Le chef du gouvernement parle du souhait de repositionnement d’Haïti sur le marché global. 

En ce sens, Jean-Henry Céant a eu des entretiens avec les présidents de Barclays, de New York Times et de Black Berry. Il a été également l’orateur principal du Toronto Global Forum. Dans son intervention, il a insisté sur la nécessité de mener un dialogue inter haïtien afin de trouver des solutions aux problèmes du pays, d’atteindre la stabilité et in fine d’attirer les investissements étrangers. 

D’après la Primature, ce court séjour du chef du gouvernement au Canada s’inscrit dans le cadre des efforts pour attirer des investisseurs étrangers en Haïti. Le leader de Renmen Ayiti a eu hier des échanges fructueux avec plusieurs investisseurs lors des réunions. 

Le Premier ministre s’est évertué à rassurer les investisseurs préoccupés par les récentes manifestations violentes. Il a donné l’assurance que les acteurs haïtiens sont prêts pour le dialogue et veulent rompre avec le cycle de l’instabilité. Son objectif était clair : s’attaquer aux préjugés persistants contre le pays. C’est pourquoi il a fait croire aux étrangers que les opportunités sont beaucoup plus grandes que les menaces. 

Le Premier ministre a beaucoup insisté pour dessiner un portrait plus positif de la situation en Haïti. « Haïti est ouvert aux investisseurs et aux voyageurs ». Si le changement comporte des risques, le changement s’accompagne surtout d’opportunités », a fait savoir M. Céant. 

Vantant la biodiversité en Haïti, le Premier ministre a brandi la qualité des produits alimentaires et les opportunités en matière d’économie verte. « Nous n’avons pas le droit de rater cette transition », a-t-il lancé, évoquant le potentiel des énergies renouvelables pour amener de l’énergie à des communes qui n’ont jamais eu l’électricité auparavant.

Le dialogue comme principal refrain 

À Toronto, le Premier ministre a parlé de son processus de dialogue entamé auprès des secteurs de l’opposition au pouvoir en place. « En Haïti, nous avons fait le choix de conduire un dialogue constructif, afin de s’assurer des réformes économiques et sociales. Tous les moyens seront utilisés pour s’assurer que notre vision soit partagée par tous et traverse nos différences », raconte-t-il. Mais le problème avec cette démarche, c’est que les véritables opposants au pouvoir, dont Pitit Dessalin et le secteur démocratique et populaire, n’entendent pas assoir sur la table des négociations. Tout ce qu’ils veulent c’est le départ du pouvoir en place. 

Evens RÉGIS

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *