Le patron de Google a dû se justifier sur le fonctionnement du célèbre moteur de recherche devant le Congrès américain
Jeudi 13 décembre 2018 ((rezonodwes.com))– Le patron de Google, Sundar Pichai, a vigoureusement rejeté mardi devant le Congrès américain les accusations, portées par le président Donald Trump en personne, de « partialité » du géant de l’internet au détriment des républicains.
Pichai a témoigné devant le Comité judiciaire de la Chambre. Tandis que des questions fusaient sur la domination concurrentielle, la censure chinoise et la protection de la vie privée, les républicains du comité en ont profité pour mettre sur le tapis les allégations de partialité du moteur de recherche.
Afin de comprendre le fonctionnement des algorithmes de recherche Google, la républicaine Zoe Lofgren (D-Calif.) a demandé au PDG : « Manipulation des résultats de recherche : je pense qu’il est temps que nous abordions la question du fonctionnement même de la recherche.
Si vous recherchez le mot « idiot« sur Google, une image de Donald Trump apparaît. Pour quelle raison ? Comment fonctionne la recherche pour que cela se produise ? »
Le directeur général de Google a tenté d’expliquer à un auditoire, composé de plusieurs novices en technologie, comment les algorithmes prennent en compte quelque 200 facteurs – tels que la pertinence, la popularité, comment d’autres utilisent le terme de recherche – afin de déterminer le meilleur moyen de faire correspondre une requête à des résultats.
Lors de l’audience, plusieurs républicains membres du comité, dont le représentant Lamar Smith, ont déclaré qu’il y avait un « parti pris politique » dans « la culture de Google ».
Dans un échange, le représentant Lamar Smith (R-Tex.) a demandé à Pichai s’il avait déjà demandé à un employé de manipuler les résultats de recherche. Pichai a expliqué qu’il n’était pas possible pour une personne, ni même pour un groupe de personnes de le faire, car le processus comportait de nombreuses étapes.
« Nous n’intervenons pas manuellement sur le résultat des recherches. […] Je dirige cette entreprise sans biais politique et veille à ce que nos produits continuent de fonctionner pareillement », a assuré le dirigeant.