JÉSULA SIMON CREATED: 3 DECEMBER 2018
Président du Sénat, Joseph Lambert
Finalement, la séance de travail avec des Sénateurs et le Conseil supérieur de la Police nationale autour du climat de l’insécurité qui règne sur Haïti depuis plusieurs jours se tiendra, ce mardi 4 décembre après plusieurs reports. Le président du Sénat de la République en a donné la garantie, ce lundi exprimant ses vœux de voir le CSPN au grand complet pour la tenue dette rencontre tant attendue.
Toute la population pourra assister à cette séance, annonce le numéro 1 du grand du Grand corps Joseph Lambert. Le dossier relatif à l’exfiltration du village de Dieu du chef de gang de Grand-Ravine Arnel Joseph à l’aide d’un parlementaire lors de l’opération policière dans ce quartier, le 3 novembre dernier sera traité. Après avoir pensé finalement à se rétracter, Joseph Lambert décide finalement de révéler, lors de la séance, le nom de ce parlementaire. L’élu du sud-est a même donné des indices en affirmant qu’il ne s’agit pas d’un sénateur.
Par ailleurs, le Président du Sénat affirme être l’objet de menace de mort, des menaces qu’il qualifie de pipi de chat.
« Des bandits ne doivent en aucun cas semer la terreur en Haïti comme bon leur semble, prévient le sénateur du Sud-est estimant que le directeur général de la police nationale d’Haïti, Michel-Ange Gédéon a mis du temps pour comprendre la dimension de ce qui se passe en Haïti. Il a invité en conséquence, les organisations de droits humains à en prendre notes.
Joseph Lambert dénonce notamment les actes de violences perpétrés contre des agents de la PNH et l’exécution sommaire d’un jeune garçon les mains ligotées au bord de la mer dont la vidéo a eu l’effet d’une bombe sur les réseaux sociaux. « C’en est trop, il est temps que cela cesse, la police doit avec l’appui du parlement, toute la nation entière, réagir avec la plus grande fermeté. Et à bandit, bandit et demi tance le président du Sénat.