A la faveur d’une conjoncture politique faite de confusion, de calomnies, d’intimidations et de menaces de toutes sortes, une pratique que l’on croyait à jamais révolue refait surface. En effet, c’est avec douleur et stupéfaction que la DGPNH a constaté la recrudescence de la pratique qui consiste à brûler des gens.
Plusieurs cas ont choqué et scandalisé toute la communauté.
En particulier :
– Le cas du policier du CIMO Durosier Jurond, brûlé vif le 19 novembre dernier au Centre-ville.
– Celui du policier Charles Jocelyn, tués par des pneus enflammés à Chalon, dans les Nippes, le 21 novembre 2018.
– Celui des trois agents douaniers attaqués, assassinés et brûlés vifs en plein jour le samedi 25 novembre dans l’enceinte même du Commissariat de police par une foule surexcitée et manipulée alors qu’ils faisaient leur travail. Trop c’est trop !
– La police déplore également que des citoyens et citoyennes aient trouvé la mort dans des circonstances aussi horribles à La Saline le 13 novembre dernier.
Le DG de la PNH rappelle aux exécutants et aux auteurs intellectuels de ces actes, que de telles pratiques ne seront pas tolérées. Toutes les unités ont été instruites afin d’agir avec la dernière rigueur contre de pareils actes. Le droit à la vie des citoyens et des citoyennes est aussi important que la liberté d’expression et l’égalité devant la loi car les droits de l’homme sont indivisibles, qu’ils soient civils ou politiques.
Une enquête est ouverte sur chacun des cas identifiés et les suspects seront remis à la justice conformément à la loi.
La police agira avec la dernière rigueur contre les malfrats qui ont commis ou qui commettront des crimes aussi odieux. Ce pays ne sera pas lâché aux bandits et aux criminels.
A bon entendeur salut !
Michel-Ange Gédéon
Directeur Général de la PNH