8 novembre 2018 Rezo Nodwes
Réunion de travail avec le président de la Cour supérieure des Comptes et du Contentieux administratif autour de l’évolution de l’audit sur les fonds Petrocaribe
Port-au-Prince, jeudi 8 novembre 2018 ((rezonodwes.com))– Suite à une première visite très critiquée par les analystes politique, le Premier ministre Jean Henry Céant a eu, mardi, une séance de travail avec le président de la Cour supérieure des Comptes et du Contentieux administratif (CSCCA), Pierre Volmar Desmesyeux.
Selon la primature, l’objectif de cette réunion de travail a été pour le chef du gouvernement de s’enquérir de l’évolution de l’audit de la Cour sur la gestion des fonds Petrocaribe, conformément aux engagements de l’administration Moïse/Céant d’encadrer les institutions judiciaires dans le cadre de leur enquête sur le dossier Petrocaribe.
C’était aussi l’occasion pour le Premier ministre de remettre une dizaine d’exemplaires du numéro spécial du journal officiel Le Moniteur réunissant toutes les résolutions, les accords, les traités, les décrets et les procès-verbaux de réunions dans le cadre du fonds PetroCaribe.
« Dans le souci de la transparence et de la bonne collaboration, le chef du gouvernement poursuivra cette série de rencontres avec les responsables des institutions étatiques appelées à instruire et à enquêter sur la gestion des fonds Petrocaribe. A cette fin, il compte rencontrer cette semaine le président du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire », a indiqué la primature dans un communiqué, tout en affirmant que l’administration Moïse/Céant entend tout mettre en œuvre pour que la lumière soit faite sur le dossier Petrocaribe et que se tienne un procès juste et équitable.
Si la Cour des Comptes semble être choyée par le chef du gouvernement alors que son président ne cesse de répéter qu’il n’a plus besoin de rien de l’Exécutif pour continuer son travail, rien n’a filtré concernant les démarches menées par le numéro un de la Primature auprès des institutions comme l’ULCC, l’UCREF et l’IGF, plus aptes à retracer les actes de corruption et de blanchiment d’argent.