4 novembre 2018 Rezo Nodwes
Par Carlens NAPOLEON.
Dimanche 4 novembre 2018 ((rezonodwes.com))– Pas plus tard qu’hier, soit le samedi 3 novembre, l’institution policière vient d’exposer plusieurs de ses agents au Village de Dieu à la recherche d’Arnel sans être bien imbue à l’avance de son lieu de retranchement exact. Ainsi, plusieurs unités de la police nationale ont débarqué dans la zone, alors que l’homme fort du Village de Dieu très recherché a eu vent, semble-t-il, que la police allait se lancer à ses trousses depuis des heures auparavant.
Ce plan d’opération, conduisant ce contingent de soldats à l’échec, montre combien notre police se trouve à côté de la plaque et mérite d’être dotée d’un service de renseignement plus efficient. Suite à cet échec cuisant essuyé par les forces de l’ordre, il faut que l’institution policière planifie et réfléchisse autrement ses plans d’attaque afin d’éviter de commettre ces actions puériles dépourvues de tout professionnalisme.
Quel plan avait été élaboré par la police pour capturer Arnel, si elle ne savait même pas où cet évadé de prison s’était retranché ? La mise à prix de la tête de cet individu confirmée dans un tweet du DG de la PNH pourrait apporter des éléments de réponse à cette question posée au-dessus.
Dans ce vaste brouillamini, il n’ y a pas que la police. Atteints par le syndrome du scoop et de visibilité, les medias, notamment les medias sociaux, ne faisaient mêmes pas preuve d’une prudence élémentaire dans la diffusion des informations relatives à ce genre de situation. Alors qu’ils ne peuvent pas donner des infos concernant Arnel, pourtant, ils informent de temps à autre l’état du déroulement de l’opération via des tweets et autres supports de communication.
Par une telle attitude, ils ont fragilisé le plan d’opération de la police sans mesurer, peut-être, l’impact de leurs informations, concernant le déploiement des agents.
Par conséquent, Arnel, quelques heures après le départ des policiers, s’est fait sentir au village en semant la pagaille avec des tirs d’armes de guerre, au niveau du bicentenaire, selon des informations recueillies par nos sources. Quelle insolence!
En effet, si cela continue, à notre humble avis, mêmes les policiers auront besoin de sécurité, car ils ne sont plus à l’abri de cette situation délétère. Quand la police, sans avoir le contrôle de sa cible, débarque dans un lieu si dangereux, tout peut arriver.
Si réellement un homme averti en vaut deux, cette formule ne serait-il pas valable pour Arnel tout en compliquant de fait la tâche de la police?
Carlens NAPOLEON